Pourquoi vouloir participer aux France de 24 heures à Brive ?
- Pour l’ambiance des France,
- Retrouver plein de copains et copines,
- Apprendre pour mon second 24 heures,
- Passer 3 jours dans la ville où ma compagne a habité 2 ans quand elle avait 5 ans,
- Essayer de battre mon record de 160km !
Au départ je me suis inscrit seul et ensuite ma compagne a voulu m’accompagner afin de retrouver sa ville. Elle s’est ensuite prise au jeu et a adoré l’ambiance 24 heures.
Nous réservons donc une chambre à l’hôtel Ibis situé à moins de 500 mètres du départ. Prix très intéressant (38€ pour 2 au lieu de 88€ il me semble.)
Nous arrivons vers 13h00min mercredi. Repas à côté de la gare puis nous allons tranquillement à l’hôtel en passant par la vieille ville. Assez sympa. Nous passons devant la banque où son père a travaillé et juste avant d’arriver à l’hôtel, nous entrevoyons son école. Que de souvenirs pour un bout de chou de 5 ans.
Petit repos puis nous allons acheter quelques bouteilles de St-Yorre et un paquet de tuc. Puis nous allons récupérer le dossard et son badge d’accompagnatrice (sympa car gratuit pour elle.) Je discute avec Renaud, Christian, Denis,…On attend patiemment la pasta en buvant une pression.
D’autres coureurs arrivent. Il y a beaucoup de monde au repas.
Retour à l’hôtel assez tôt, préparation des affaires, un peu de télé et au lit vers 23 heures.
Réveil vers 7h15min, petit déjeuner hyper copieux à 8h00min. Petite discussion avec Christine.
Départ vers 9h00min pour récupérer la ½ table de ravitaillement que je partagerai avec Momo ! Sympa.
9h30min, on part cool en marchant vers l’hôtel de ville où sera donné le départ officiel. Il fait déjà bien chaud quand on passe sur le parking. Photo de groupe, je retrouve d’autres coureurs dont Stéphanie, Mireille, …
A 10h00min, c’est parti.
Allure cool (moins de 9,5km/h) avec marche 1min tous les 2 tours de 1,237km.
Le parcours est relativement plat (à part une petite bosse presque en sortant du hall, que je franchirai tout le temps en marchant). 400 mètres environ de chemin dur et poussiéreux à la longue (bonjour les chaussures) !) Beaucoup de virages.
Je prends bien soin de m’alimenter en coca coupé avec l’eau pétillante, mange peu et prend un peu de bière sans alcool (quel plaisir ce goût frais.)
Je mouille aussi très régulièrement ma casquette et mon tour de coup. Je prends une éponge tous les tours et me frotte bras et jambes.
Je ne sens pas trop la chaleur.
Les premiers sont partis hyper vite et vont presque tous le payer rapidement.
J’avais prévu de ne marcher que vers le 110ème km : en fait j’ai commencé à le faire vers la 5ème heure soit au bout d’un marathon. Je pense déjà que je ne ferai pas 160km.
J’ai réussi à trottiner un tour avec Momo et 5min à allure rapide avant l’arrivée.
Autant joindre l’utile à l’agréable (si tenté que ça puisse l’être) : quelques tours avec Fifi, Mireille, Pascal (qui marchait un tour toutes les 2 heures), un marcheur avec une jambe immobilisée, Isabelle (une voisine de notre stand, psychologue et conseillère municipale, hyper sympa et toujours souriante : elle fera environ 125km),… !
Vers le 60ème km, je décide de me faire masser. Ca me fait un bien énorme (j’avais déjà pratiqué à Grenoble). Et depuis quelques km, je sens une petite brûlure sous et derrière le pied gauche. Ca s’annonce mal et je suis obligé de changer un peu ma position. J’en parle à ma compagne pharmacien qui me conseille de ne pas me déchausser. J’obéis !
Je continue donc à marcher à allure assez élevée, stoppe assez peu à ma table pour me ravitailler (je prends tout ou presque au ravitaillement officiel : pas de perte de temps et efficacité maximum.)
Je prends un peu de bonne purée avec gruyère, toujours de la bière.
La température a bien baissé. On voit beaucoup les secours sur le parcours aller assister des coureurs qui ont fait des malaises. Les abandons arrivent très vite.
Vers la 11ème heure, je rattrape Christine qui ne peut/veut plus avancer ni se battre. Il reste trop d’heures à courir et elle préfère jeter l’éponge. Dommage.
Ma compagne part se coucher vers 23h00min. Je décide quand même d’enlever ma chaussure. J’y trouve 4 gros gravillons ! Mince, si je m’en étais aperçu bien avant, j’aurais moins souffert. Et ho miracle, presque plus de douleur. Quel con quand même.
Je passe les 100km vers la 15ème heure. Second massage tout aussi bénéfique. Il me semble que c’est là que je croise Ludo et d’autres avec une couverture : repos pour eux et course finie.
Théoriquement je suis encore sur des bases de 160km mais avec les arrêts ravitaillements, pauses petites récupérations, je sais maintenant que c’est foutu. J’ai même décidé de stopper au 120ème km, me reposer comme je peux et repartir pour la dernière heure. A quoi bon essayer quand on sait qu’on n’y arrivera pas ?
Je ne suis bien couvert en prévision de la nuit (il y a une grosse différence de températures entre le passage le long de la Corrèze et le hall) : tee shirt court, coupe-vent et tee shirt long Je reprends la casquette.
Stéphanie n’est pas bien du tout. Elle réussit à se faire vomir, repart pour un tour, essaie à nouveau de vomir, repart et on la retrouve affalée à une barrière. Elle réussit tant bien que mal à rallier son stand, s’allonge et abandonne !!
Un peu avant 6 heures, j‘atteins les 120km. Je me pose sur ma chaise, récupère une couverture et m’y enroule. Le fait de ne plus tourner me donne une sensation de froid.
Je commence même à fermer les yeux. A côté de moi, Renaud a jeté l’éponge depuis longtemps.
Ma compagne arrive plus tôt que prévu (vers 7h00min). Je décide de repartir pour presque 3 heures en marchant bien sûr et faire le plus de km possible en accompagnant prioritairement Fifi et Isabelle.
Pas loin de 5,5km/h.
Il fait bien jour et assez chaud. Je remets plus tôt que prévu mon tee shirt de club (obligatoire la dernière heure).
Je suis avec passion la remontée de Stéphane sur Patrick (un peu plus de 5 tours de retard jusqu’à 2 tours à la fin.)
Je veux au moins atteindre les 135km. A 5min de la fin, je passe la ligne de chronométrage toujours en marchant. Un responsable de la FFA me demande si je peux faire encore un tour en 5min ! Pas possible mais pris par la ferveur de la foule (les larmes arrivent vite), je décide de courir (on pense toujours que c’est impossible : la preuve que non). Je stoppe au coup de pistolet, dépose mon dossard, la plaque en bois et ma puce (que je maintien avec le pied tellement il y a de vent et de pollen : cause de plusieurs abandons dont Christian, Lionel,..)
J’attends 30min avant qu’on vienne mesurer ce que j’ai fait après avoir passé la ligne (la distance totale est au mètre près) et retourne ensuite me changer.
Avant les secours sont venus afin de savoir si nous allions bien.
A part la grosse ampoule au pied gauche et quelques rougeurs dues aux chaussettes de compression, c’est presque nickel.
Et surtout aucun problème au niveau alimentation et assimilation. J’ai au moins géré ça !
Nous attendons en chansons les résultats officiels.
136,126km.
Pas mal quand même compte tenu de la météo, du parcours et des différents arrêts.
Beaucoup d’abandons (50 il me semble sur 214 partants) et je n’avais jamais vu autant de coureurs monter aussi difficilement sur le podium. Pas mal de perfusés aussi.
C’était vraiment un 24 heures hors normes.
Apéritif ensuite au champagne et retour cool vers l’hôtel. Petit dodo puis restaurant indien le soir.
Samedi matin nous croisons Christian et Christel pas loin du marché. Il était bien en respectant l’allure fixée (10km/h) mais le pollen a eu raison de lui (impossible de respirer et s’alimenter : les secours voulaient l’envoyer à l’hôpital. Œdème de Quincke, tout comme Lionel et d’autres).
Retour vers Paris en début d’après-midi.
Un peu dur à marcher si long arrêt.
Je ne pense pas refaire un 24 heures car ce n’est pas le format qui me donne du plaisir.
Encore merci à toute l’organisation.
- Pour l’ambiance des France,
- Retrouver plein de copains et copines,
- Apprendre pour mon second 24 heures,
- Passer 3 jours dans la ville où ma compagne a habité 2 ans quand elle avait 5 ans,
- Essayer de battre mon record de 160km !
Au départ je me suis inscrit seul et ensuite ma compagne a voulu m’accompagner afin de retrouver sa ville. Elle s’est ensuite prise au jeu et a adoré l’ambiance 24 heures.
Nous réservons donc une chambre à l’hôtel Ibis situé à moins de 500 mètres du départ. Prix très intéressant (38€ pour 2 au lieu de 88€ il me semble.)
Nous arrivons vers 13h00min mercredi. Repas à côté de la gare puis nous allons tranquillement à l’hôtel en passant par la vieille ville. Assez sympa. Nous passons devant la banque où son père a travaillé et juste avant d’arriver à l’hôtel, nous entrevoyons son école. Que de souvenirs pour un bout de chou de 5 ans.
Petit repos puis nous allons acheter quelques bouteilles de St-Yorre et un paquet de tuc. Puis nous allons récupérer le dossard et son badge d’accompagnatrice (sympa car gratuit pour elle.) Je discute avec Renaud, Christian, Denis,…On attend patiemment la pasta en buvant une pression.
D’autres coureurs arrivent. Il y a beaucoup de monde au repas.
Retour à l’hôtel assez tôt, préparation des affaires, un peu de télé et au lit vers 23 heures.
Réveil vers 7h15min, petit déjeuner hyper copieux à 8h00min. Petite discussion avec Christine.
Départ vers 9h00min pour récupérer la ½ table de ravitaillement que je partagerai avec Momo ! Sympa.
9h30min, on part cool en marchant vers l’hôtel de ville où sera donné le départ officiel. Il fait déjà bien chaud quand on passe sur le parking. Photo de groupe, je retrouve d’autres coureurs dont Stéphanie, Mireille, …
A 10h00min, c’est parti.
Allure cool (moins de 9,5km/h) avec marche 1min tous les 2 tours de 1,237km.
Le parcours est relativement plat (à part une petite bosse presque en sortant du hall, que je franchirai tout le temps en marchant). 400 mètres environ de chemin dur et poussiéreux à la longue (bonjour les chaussures) !) Beaucoup de virages.
Je prends bien soin de m’alimenter en coca coupé avec l’eau pétillante, mange peu et prend un peu de bière sans alcool (quel plaisir ce goût frais.)
Je mouille aussi très régulièrement ma casquette et mon tour de coup. Je prends une éponge tous les tours et me frotte bras et jambes.
Je ne sens pas trop la chaleur.
Les premiers sont partis hyper vite et vont presque tous le payer rapidement.
J’avais prévu de ne marcher que vers le 110ème km : en fait j’ai commencé à le faire vers la 5ème heure soit au bout d’un marathon. Je pense déjà que je ne ferai pas 160km.
J’ai réussi à trottiner un tour avec Momo et 5min à allure rapide avant l’arrivée.
Autant joindre l’utile à l’agréable (si tenté que ça puisse l’être) : quelques tours avec Fifi, Mireille, Pascal (qui marchait un tour toutes les 2 heures), un marcheur avec une jambe immobilisée, Isabelle (une voisine de notre stand, psychologue et conseillère municipale, hyper sympa et toujours souriante : elle fera environ 125km),… !
Vers le 60ème km, je décide de me faire masser. Ca me fait un bien énorme (j’avais déjà pratiqué à Grenoble). Et depuis quelques km, je sens une petite brûlure sous et derrière le pied gauche. Ca s’annonce mal et je suis obligé de changer un peu ma position. J’en parle à ma compagne pharmacien qui me conseille de ne pas me déchausser. J’obéis !
Je continue donc à marcher à allure assez élevée, stoppe assez peu à ma table pour me ravitailler (je prends tout ou presque au ravitaillement officiel : pas de perte de temps et efficacité maximum.)
Je prends un peu de bonne purée avec gruyère, toujours de la bière.
La température a bien baissé. On voit beaucoup les secours sur le parcours aller assister des coureurs qui ont fait des malaises. Les abandons arrivent très vite.
Vers la 11ème heure, je rattrape Christine qui ne peut/veut plus avancer ni se battre. Il reste trop d’heures à courir et elle préfère jeter l’éponge. Dommage.
Ma compagne part se coucher vers 23h00min. Je décide quand même d’enlever ma chaussure. J’y trouve 4 gros gravillons ! Mince, si je m’en étais aperçu bien avant, j’aurais moins souffert. Et ho miracle, presque plus de douleur. Quel con quand même.
Je passe les 100km vers la 15ème heure. Second massage tout aussi bénéfique. Il me semble que c’est là que je croise Ludo et d’autres avec une couverture : repos pour eux et course finie.
Théoriquement je suis encore sur des bases de 160km mais avec les arrêts ravitaillements, pauses petites récupérations, je sais maintenant que c’est foutu. J’ai même décidé de stopper au 120ème km, me reposer comme je peux et repartir pour la dernière heure. A quoi bon essayer quand on sait qu’on n’y arrivera pas ?
Je ne suis bien couvert en prévision de la nuit (il y a une grosse différence de températures entre le passage le long de la Corrèze et le hall) : tee shirt court, coupe-vent et tee shirt long Je reprends la casquette.
Stéphanie n’est pas bien du tout. Elle réussit à se faire vomir, repart pour un tour, essaie à nouveau de vomir, repart et on la retrouve affalée à une barrière. Elle réussit tant bien que mal à rallier son stand, s’allonge et abandonne !!
Un peu avant 6 heures, j‘atteins les 120km. Je me pose sur ma chaise, récupère une couverture et m’y enroule. Le fait de ne plus tourner me donne une sensation de froid.
Je commence même à fermer les yeux. A côté de moi, Renaud a jeté l’éponge depuis longtemps.
Ma compagne arrive plus tôt que prévu (vers 7h00min). Je décide de repartir pour presque 3 heures en marchant bien sûr et faire le plus de km possible en accompagnant prioritairement Fifi et Isabelle.
Pas loin de 5,5km/h.
Il fait bien jour et assez chaud. Je remets plus tôt que prévu mon tee shirt de club (obligatoire la dernière heure).
Je suis avec passion la remontée de Stéphane sur Patrick (un peu plus de 5 tours de retard jusqu’à 2 tours à la fin.)
Je veux au moins atteindre les 135km. A 5min de la fin, je passe la ligne de chronométrage toujours en marchant. Un responsable de la FFA me demande si je peux faire encore un tour en 5min ! Pas possible mais pris par la ferveur de la foule (les larmes arrivent vite), je décide de courir (on pense toujours que c’est impossible : la preuve que non). Je stoppe au coup de pistolet, dépose mon dossard, la plaque en bois et ma puce (que je maintien avec le pied tellement il y a de vent et de pollen : cause de plusieurs abandons dont Christian, Lionel,..)
J’attends 30min avant qu’on vienne mesurer ce que j’ai fait après avoir passé la ligne (la distance totale est au mètre près) et retourne ensuite me changer.
Avant les secours sont venus afin de savoir si nous allions bien.
A part la grosse ampoule au pied gauche et quelques rougeurs dues aux chaussettes de compression, c’est presque nickel.
Et surtout aucun problème au niveau alimentation et assimilation. J’ai au moins géré ça !
Nous attendons en chansons les résultats officiels.
136,126km.
Pas mal quand même compte tenu de la météo, du parcours et des différents arrêts.
Beaucoup d’abandons (50 il me semble sur 214 partants) et je n’avais jamais vu autant de coureurs monter aussi difficilement sur le podium. Pas mal de perfusés aussi.
C’était vraiment un 24 heures hors normes.
Apéritif ensuite au champagne et retour cool vers l’hôtel. Petit dodo puis restaurant indien le soir.
Samedi matin nous croisons Christian et Christel pas loin du marché. Il était bien en respectant l’allure fixée (10km/h) mais le pollen a eu raison de lui (impossible de respirer et s’alimenter : les secours voulaient l’envoyer à l’hôpital. Œdème de Quincke, tout comme Lionel et d’autres).
Retour vers Paris en début d’après-midi.
Un peu dur à marcher si long arrêt.
Je ne pense pas refaire un 24 heures car ce n’est pas le format qui me donne du plaisir.
Encore merci à toute l’organisation.
| Heure | Km parcourus | Vit moy | Obs |
| 1 | 9,447 | 9,45 | |
| 2 | 18,358 | 9,18 | |
| 3 | 27,269 | 9,09 | |
| 4 | 34,907 | 8,73 | |
| 5 | 42,545 | 8,51 | |
| 6 | 48,910 | 8,15 | |
| 7 | 55,275 | 7,90 | 1er massage |
| 8 | 59,094 | 7,39 | |
| 9 | 65,459 | 7,27 | |
| 10 | 70,551 | 7,06 | |
| 11 | 76,916 | 6,99 | |
| 12 | 82,008 | 6,83 | |
| 13 | 88,373 | 6,80 | |
| 14 | 93,465 | 6,68 | |
| 15 | 98,557 | 6,57 | |
| 16 | 102,376 | 6,40 | 2nd massage |
| 17 | 107,468 | 6,32 | |
| 18 | 111,287 | 6,18 | |
| 19 | 117,652 | 6,19 | |
| 20 | 120,198 | 6,01 | Long repos |
| 21 | 120,198 | 5,72 | |
| 22 | 122,744 | 5,58 | |
| 23 | 129,209 | 5,62 | |
| 24 | 136,126 | 5,67 |
