Premier semi, perdu au milieu de plus de 30.000 participants avec au départ une seule question : Mes adducteurs vont ils me permettre de finir ?
Depuis 2 semaines, au-delà de 1h d’effort, ça bloque, ça tire, ça brule.
Le départ est donné sous un grand soleil. Je passe la ligne de départ à moitié sourd, assommé par la musique mise à fond. Pas de stress, je ne vise rien de particulier à part finir.
Les premiers km sont consacrés à louvoyer entre les participants qui soit trottinent façon touristes, soit courent comme des lapins devant un chasseur… en zig zag ! Pas facile de tenir une trajectoire.
Premier ravito, un peu d’eau sans s’arrêter et c’est reparti.
Km 7, première douleur sur la cuisse gauche, km 9, c’est la cuisse droite qui se rappelle à son tour à mon bon souvenir.
km 10, deuxième ravito. J’ai failli le louper. Et hop, une demi bouteille dans le gosier, le reste pour la tête..
km 12, c’est l’enfer, j’ai tellement mal que j’en pleure mais bon, la mi-course est passée, alors autant rentrer… en courant !!
Km 14 à 17, je me demande ce que je fais ici, à souffrir comme un idiot, mais bon d’un autre côté, c’est vraiment trop fun… je continue.
Km 18 à 20, ça sent l’écurie, j’en oublie la douleur qui est tellement présente que je n’y fais même plus attention, la musique resurgit de partout et je retrouve des forces.
km 21, j’accélère… (bon d’accord, à mon niveau c’est pas vraiment impressionnant, mais ça tire sur les bras et dans les jambes quand même !)
et hop derniers hectomètres à fond en moins de 3’/km, j’en profite pour me faire plaisir et doubler quelques dizaines de concurrents encore plus cuits que moi
A l’arrivée, un temps de 1h42’41 ».
Le plus dur finalement : remonter à l’arrière du scooter de l’ami qui me ramène à Malakoff. Je serre les dents tout le retour avec des adducteurs en feu.
Et bien, pour une première fois, j’ai vraiment aimé : La preuve, j’ai déjà envie d’en refaire un et seule ma démarche en canard m’empêche de me faire un petit footing de récupération immédiatement.
Alors MERCI
Merci à Cosi pour ses conseils précieux et ses coups de gueule utiles et merci aux Cadors du Club qui n’ont jamais été avares de conseils et d’encouragement même si nous ne sommes pas dans la même catégorie, merci à tous les membres du club (et en premier chef son Président) qui débordent tous de simplicité et de gentillesse.
La CAP nécessite travail et surtout humilité mais aujourd’hui je suis quand même super fier de moi : j’ai commencé à courir il y a 10 mois, après 20 ans sans aucun sport avec une hygiène de vie plutôt pas top. Après 16kg perdus et des heures à s’entrainer, ça commence à (re)venir.
Alors, dites moi, on y retourne quand ?
Stéphane
Depuis 2 semaines, au-delà de 1h d’effort, ça bloque, ça tire, ça brule.
Le départ est donné sous un grand soleil. Je passe la ligne de départ à moitié sourd, assommé par la musique mise à fond. Pas de stress, je ne vise rien de particulier à part finir.
Les premiers km sont consacrés à louvoyer entre les participants qui soit trottinent façon touristes, soit courent comme des lapins devant un chasseur… en zig zag ! Pas facile de tenir une trajectoire.
Premier ravito, un peu d’eau sans s’arrêter et c’est reparti.
Km 7, première douleur sur la cuisse gauche, km 9, c’est la cuisse droite qui se rappelle à son tour à mon bon souvenir.
km 10, deuxième ravito. J’ai failli le louper. Et hop, une demi bouteille dans le gosier, le reste pour la tête..
km 12, c’est l’enfer, j’ai tellement mal que j’en pleure mais bon, la mi-course est passée, alors autant rentrer… en courant !!
Km 14 à 17, je me demande ce que je fais ici, à souffrir comme un idiot, mais bon d’un autre côté, c’est vraiment trop fun… je continue.
Km 18 à 20, ça sent l’écurie, j’en oublie la douleur qui est tellement présente que je n’y fais même plus attention, la musique resurgit de partout et je retrouve des forces.
km 21, j’accélère… (bon d’accord, à mon niveau c’est pas vraiment impressionnant, mais ça tire sur les bras et dans les jambes quand même !)
et hop derniers hectomètres à fond en moins de 3’/km, j’en profite pour me faire plaisir et doubler quelques dizaines de concurrents encore plus cuits que moi
A l’arrivée, un temps de 1h42’41 ».
Le plus dur finalement : remonter à l’arrière du scooter de l’ami qui me ramène à Malakoff. Je serre les dents tout le retour avec des adducteurs en feu.
Et bien, pour une première fois, j’ai vraiment aimé : La preuve, j’ai déjà envie d’en refaire un et seule ma démarche en canard m’empêche de me faire un petit footing de récupération immédiatement.
Alors MERCI
Merci à Cosi pour ses conseils précieux et ses coups de gueule utiles et merci aux Cadors du Club qui n’ont jamais été avares de conseils et d’encouragement même si nous ne sommes pas dans la même catégorie, merci à tous les membres du club (et en premier chef son Président) qui débordent tous de simplicité et de gentillesse.
La CAP nécessite travail et surtout humilité mais aujourd’hui je suis quand même super fier de moi : j’ai commencé à courir il y a 10 mois, après 20 ans sans aucun sport avec une hygiène de vie plutôt pas top. Après 16kg perdus et des heures à s’entrainer, ça commence à (re)venir.
Alors, dites moi, on y retourne quand ?
Stéphane