J’ai essayé de me souvenir pourquoi je me suis inscrit. Je vois 3 raisons :
1) Lors des repas ADDM quand Didier CARTREAU était présent. C’était donc il y a quelque temps. Il nous racontait les descentes à fond avec Jean-Jacques MOROS. Esprit de compétition mais pas que. Il me semble que Jean-Jacques était de toute façon un ton au-dessus,
2) Le côté inconnu de cette épreuve,
3) L’esprit de convivialité de cette course. J’en ai eu un avant-gout quand j’ai rencontré Michel et Gilbert CODET, présents comme bénévoles sur le dernier Ultra Tour du Léman.
C’est donc certainement cette 3ème raison qui a fait que je me suis inscrit. Ma décision a donc été prise au Léman en 2015. J’avais envie de courir sur les traces de mon homonyme, que je savais en plus malade et qui nous a quitté en novembre 2015. Depuis son décès, j’ai eu encore plus envie d’y participer.
Ne sachant pas quels efforts il faudrait faire, il n’était donc pas question d’une quelconque préparation. Je suis assez bon marcheur et le cut-off étant de 5,5km/h, ça devrait être suffisant.
1 mois avant l’ES, j’ai eu une grosse sciatique à la fesse gauche. Pas question cependant d’annuler. Au pire je passerai une belle semaine de vacances et serai dans l’ambiance.
1 séance avec un ostéopathe 6 jours avant et je ne sentais plus rien !
Petit miracle.
Je pars donc en train la veille de la course. Célia, la fille de Michel, m’attend à la gare de Chambéry et nous arrivons très rapidement à Myans (au milieu des vignes qui produisent l’Abysses), qui sera le lieu du départ et de l’arrivée des 6 étapes, le logement et le logement. Quelques coureurs ont choisi, comme moi, de coucher dans la salle des fêtes, d’autres ont planté leurs tentes dehors et le reste, très bien équipé, a garé son camping-car un peu plus loin. Michel me propose un petit en-cas (je m’ai pas encore mangé), me trouve un bon matelas et je m’installe sommairement.
Je connais quelques coureurs. Les autres j’apprendrai à les connaître au fil des étapes et en soirée.
Vers 18h00min, c’est la distribution des dossards et tee-shirt de la course. Assez simple, pas de rappel du palmarès de chacun. Martine, la femme de Michel, fait un vibrant hommage à l’ange de l’ES, Jean-Jacques. Un panneau avec plein de photos a été fabriqué. Il était dur de retenir ses larmes.
J’hérite du N°13. Un signe ?
Les conditions météo seront parfaites toute la semaine (ça change d’il y a 2 ans) avec environ 15°C au départ le matin et plus de 30°C je pense en fin de semaine.
Pour les repas, le « client » est roi. Moi et un autre coureur ne mangeons pas de viande : Michel et son cuisinier nous préparera toujours un plat spécial. Tous les repas seront pris dehors et le petit déjeuner dans la salle.
Il y a un apéro avec modération tous les soirs. Nous avons donc eu le plaisir de gouter le vin du pays. Le réfrigérateur ne manquera pas de bières : il suffira de se servir. La seule petite contrainte : il faut faire la vaisselle !!!
Une dernière bière et extinction des feux vers 22h00min. Pas de ronfleurs (en tout cas on ne m’a pas fait la remarque) !
Réveil presque avec le jour vers 5h45min. Le pain frais et tiède arrive un peu avant 6h00min.
Puis je me prépare tranquillement. Je n’ai pas trop le stress malgré les 56km et les 1296 mètres de +.
Je porterai le même tee shirt jaune (que je lave chaque soir.)
Camelbag avec eau + sirops divers.
Chaussures de route, chaussettes mini D4 . Casquette et tour de cou. Pas de bâtons.
A 7h00min, après quelques explications et conseils + photo de groupe, nous passons sous la banderole du départ.
Je cours (trottine) comme tout le monde. Je ne sens pas ma sciatique.
Les km défilent. Je pense bien à couper tous les virages (moralement c’est bon pour le moral !!)
Je gère bien l’alimentation. 1 petit verre et demi de Quezac, soit 20cl et un verre de coca soit 12cl aux ravitaillements. Et vers 10h00min, ½ œuf, 2 ou 3 quartiers de tomates et pêches ou melons et 2 bonbons Haribo. Casquettes et tour de cou mouillés quand des fontaines se présentent.
La première bosse arrive et je marche d’un bon pas. Tout semble bien se passer et pourtant il me semble que je penche un peu vers la gauche, de plus en plus même. Au dernier ravitaillement (à 13km de l’arrivée), je penche vraiment beaucoup (presque qu’autant que J-P) à Champigneulles !!) et je commence à avoir mal au bas du dos. Je ne cours plus depuis longtemps. J’essaie de me redresser mais impossible. Je mets mes mains sur mes hanches pour me soulager un peu mais peine perdue.
Je passe la ligne d’arrivée assez blanc et complètement HS en 8h00min. J’annonce tout de suite à tout le monde que je ne repartirai pas le lendemain et que si ça va vraiment mieux dans la semaine, je ferais peut-être une autre étape (au moins une partie.) Franck est venu nous voir.
Je suis assez triste. Je bois quelques bières quand même. Je prends tant bien que mal ma douche et j’attends, prostré, l’apéro et le repas.
Quand le repas est terminé, je me lève donc de table.
Tiens je n’ai plus mal au dos et il me semble même être presque droit ! On m’en fait la remarque.
Pourquoi je décide alors de tenter de repartir le lendemain ? Désolé Oli, je ne sais pas du tout.
Christian FATTON abandonne (mail au pied) !!!
Pour moins souffrir, je vais prendre mes bâtons (qui soulagement mon dos) et mes chaussettes de compression (plus pour me rassurer). Mais je ferai les 4 dernières étapes avec les chaussettes courtes et toujours les bâtons (que j’utiliserai de moins en moins).
Je suis de mieux en mieux même si je marche presque tout le temps, même dans les descentes.
Les étapes sont à 99% sur route. Seule la seconde nous fait passer par un chemin caillouteux en descente qui m’occasionnera quelques ampoules mais rien d’irrémédiable.
Il y a relativement peu de circulation à part les 2 traversées de Chambéry et Montmélian.
Je retiendrai :
- La vue quasi continue sur les massifs de la Chartreuse et Belledonne, la beauté du Mont Blanc sur les 2 première étapes,
- La montée (où je tombe nez à nez avec une belette) et la longue descente courue du col du Granier,
- La descente interminable en pleine chaleur vers Chambéry,
- Les vignes, toujours les vignes.
En général il y avait des fontaines sauf sur une étape qui était donc bien plus difficile pour moi (et certainement aussi pour les autres coureurs.)
La dernière étape courue (marchée) sous la plus forte chaleur (et bien qu’assez courte avec 56km) n’était pas évidente à gérer avec une partie très monotone jusqu’au 1er ravitaillement. Mais comme c’était la dernière, rien ne pouvait arriver de moche.
Je suis triste pour celles et ceux qui n’ont pas pu terminer.
- Christian FATTON : arrêt donc fin étape 1,
- Alain DAVID, membre de l’équipe de France de 24 heures, qui a préféré stopper après la 3ème étape pour ne pas compromettre la suite de sa saison,
- Chantal qui, malade, a dû stopper lors de la 3ème étape mais qui a quand même essayé (en vain) de repartir le lendemain,
- Christelle qui a dû stopper lors de la 5ème étape à cause de ses ampoules qui lui faisaient vraiment trop mal,
- Marc qui ne pouvait presque plus avancer lors de l’étape 4 et que Gilbert est allé chercher en scooter.
- Enfin Monique MOROS, pour qui ça ne devait pas être évident de courir sur les traces de son fils.
Mais où va se cacher la volonté de certains, qui strappés, stoppent sur une étape et sont capables de terminer la dernière ? Bravo Sophie et Laurence.
Que dire de Jean-Luc qui fait plus de la moitié de la 5ème étape et la 6ème avec une contracture ?
Enfin bravo à François qui a fait toute l’étape 6 avec sa femme Lucile qui ne pouvait même plus trottiner dans les descentes ?
Bravo donc à tout le monde, finisher ou pas.
Je termine donc l’Etoile Savoyarde vers 15h00min en ayant pris soin de plier mes bâtons 500 mètres avant l’arrivée que je passe en courant !!
A part les premiers, le classement n’a que peu d’importance. Il fallait terminer cette belle épreuve (encore plus belle avec les conditions météorologiques excellentes), super bien organisée et balisée (quoique certains se soient trompés quelquefois.)
C’est fait pour moi et je suis assez fier, surtout après mes déboires du début.
Un grand merci à tous les bénévoles.
Dommage que je n’ai pu rester pour la fête le samedi soir et la remise des récompenses. A 17h00min, le mari de Chantal me descend à Chambéry où je prends le train pour Annecy retrouver ma compagne pour passer une semaine de repos complet (bon j’ai quand même pu faire une belle sortie de 18km le mercredi sous la pluie et la grêle en Cyrano 4/1 pour la montée du col et descente en courant tout le temps.)
J’ai vu que la salle des fêtes avait été réservée du 07 au 14 juillet 2017, au cas où la 7ème édition aurait lieu ?
Irais-je ?
Quelques données :
Etape - Distance - D+ Temps - Moy - Kcal
1 - 56,00 - 1296 - 8h00min16s - 7,00 - 3666
2 - 64,00 - 1479 - 9h37min18s - 6,67 - 3367
3 - 55,30 - 800 - 8h47min28s - 6,29 - 3044
4 - 55,60 - 1420 - 8h04min10s - 6,89 - 3638
5 - 67,30 - 1800 - 10h26min26s - 6,45 - 4027
6 - 56,00 - 820 - 8h09min40s - 6,86 - - 3287
Total - 354,20 - 7615 - 53h05min18s - 6,67 - 21029
1) Lors des repas ADDM quand Didier CARTREAU était présent. C’était donc il y a quelque temps. Il nous racontait les descentes à fond avec Jean-Jacques MOROS. Esprit de compétition mais pas que. Il me semble que Jean-Jacques était de toute façon un ton au-dessus,
2) Le côté inconnu de cette épreuve,
3) L’esprit de convivialité de cette course. J’en ai eu un avant-gout quand j’ai rencontré Michel et Gilbert CODET, présents comme bénévoles sur le dernier Ultra Tour du Léman.
C’est donc certainement cette 3ème raison qui a fait que je me suis inscrit. Ma décision a donc été prise au Léman en 2015. J’avais envie de courir sur les traces de mon homonyme, que je savais en plus malade et qui nous a quitté en novembre 2015. Depuis son décès, j’ai eu encore plus envie d’y participer.
Ne sachant pas quels efforts il faudrait faire, il n’était donc pas question d’une quelconque préparation. Je suis assez bon marcheur et le cut-off étant de 5,5km/h, ça devrait être suffisant.
1 mois avant l’ES, j’ai eu une grosse sciatique à la fesse gauche. Pas question cependant d’annuler. Au pire je passerai une belle semaine de vacances et serai dans l’ambiance.
1 séance avec un ostéopathe 6 jours avant et je ne sentais plus rien !
Petit miracle.
Je pars donc en train la veille de la course. Célia, la fille de Michel, m’attend à la gare de Chambéry et nous arrivons très rapidement à Myans (au milieu des vignes qui produisent l’Abysses), qui sera le lieu du départ et de l’arrivée des 6 étapes, le logement et le logement. Quelques coureurs ont choisi, comme moi, de coucher dans la salle des fêtes, d’autres ont planté leurs tentes dehors et le reste, très bien équipé, a garé son camping-car un peu plus loin. Michel me propose un petit en-cas (je m’ai pas encore mangé), me trouve un bon matelas et je m’installe sommairement.
Je connais quelques coureurs. Les autres j’apprendrai à les connaître au fil des étapes et en soirée.
Vers 18h00min, c’est la distribution des dossards et tee-shirt de la course. Assez simple, pas de rappel du palmarès de chacun. Martine, la femme de Michel, fait un vibrant hommage à l’ange de l’ES, Jean-Jacques. Un panneau avec plein de photos a été fabriqué. Il était dur de retenir ses larmes.
J’hérite du N°13. Un signe ?
Les conditions météo seront parfaites toute la semaine (ça change d’il y a 2 ans) avec environ 15°C au départ le matin et plus de 30°C je pense en fin de semaine.
Pour les repas, le « client » est roi. Moi et un autre coureur ne mangeons pas de viande : Michel et son cuisinier nous préparera toujours un plat spécial. Tous les repas seront pris dehors et le petit déjeuner dans la salle.
Il y a un apéro avec modération tous les soirs. Nous avons donc eu le plaisir de gouter le vin du pays. Le réfrigérateur ne manquera pas de bières : il suffira de se servir. La seule petite contrainte : il faut faire la vaisselle !!!
Une dernière bière et extinction des feux vers 22h00min. Pas de ronfleurs (en tout cas on ne m’a pas fait la remarque) !
Réveil presque avec le jour vers 5h45min. Le pain frais et tiède arrive un peu avant 6h00min.
Puis je me prépare tranquillement. Je n’ai pas trop le stress malgré les 56km et les 1296 mètres de +.
Je porterai le même tee shirt jaune (que je lave chaque soir.)
Camelbag avec eau + sirops divers.
Chaussures de route, chaussettes mini D4 . Casquette et tour de cou. Pas de bâtons.
A 7h00min, après quelques explications et conseils + photo de groupe, nous passons sous la banderole du départ.
Je cours (trottine) comme tout le monde. Je ne sens pas ma sciatique.
Les km défilent. Je pense bien à couper tous les virages (moralement c’est bon pour le moral !!)
Je gère bien l’alimentation. 1 petit verre et demi de Quezac, soit 20cl et un verre de coca soit 12cl aux ravitaillements. Et vers 10h00min, ½ œuf, 2 ou 3 quartiers de tomates et pêches ou melons et 2 bonbons Haribo. Casquettes et tour de cou mouillés quand des fontaines se présentent.
La première bosse arrive et je marche d’un bon pas. Tout semble bien se passer et pourtant il me semble que je penche un peu vers la gauche, de plus en plus même. Au dernier ravitaillement (à 13km de l’arrivée), je penche vraiment beaucoup (presque qu’autant que J-P) à Champigneulles !!) et je commence à avoir mal au bas du dos. Je ne cours plus depuis longtemps. J’essaie de me redresser mais impossible. Je mets mes mains sur mes hanches pour me soulager un peu mais peine perdue.
Je passe la ligne d’arrivée assez blanc et complètement HS en 8h00min. J’annonce tout de suite à tout le monde que je ne repartirai pas le lendemain et que si ça va vraiment mieux dans la semaine, je ferais peut-être une autre étape (au moins une partie.) Franck est venu nous voir.
Je suis assez triste. Je bois quelques bières quand même. Je prends tant bien que mal ma douche et j’attends, prostré, l’apéro et le repas.
Quand le repas est terminé, je me lève donc de table.
Tiens je n’ai plus mal au dos et il me semble même être presque droit ! On m’en fait la remarque.
Pourquoi je décide alors de tenter de repartir le lendemain ? Désolé Oli, je ne sais pas du tout.
Christian FATTON abandonne (mail au pied) !!!
Pour moins souffrir, je vais prendre mes bâtons (qui soulagement mon dos) et mes chaussettes de compression (plus pour me rassurer). Mais je ferai les 4 dernières étapes avec les chaussettes courtes et toujours les bâtons (que j’utiliserai de moins en moins).
Je suis de mieux en mieux même si je marche presque tout le temps, même dans les descentes.
Les étapes sont à 99% sur route. Seule la seconde nous fait passer par un chemin caillouteux en descente qui m’occasionnera quelques ampoules mais rien d’irrémédiable.
Il y a relativement peu de circulation à part les 2 traversées de Chambéry et Montmélian.
Je retiendrai :
- La vue quasi continue sur les massifs de la Chartreuse et Belledonne, la beauté du Mont Blanc sur les 2 première étapes,
- La montée (où je tombe nez à nez avec une belette) et la longue descente courue du col du Granier,
- La descente interminable en pleine chaleur vers Chambéry,
- Les vignes, toujours les vignes.
En général il y avait des fontaines sauf sur une étape qui était donc bien plus difficile pour moi (et certainement aussi pour les autres coureurs.)
La dernière étape courue (marchée) sous la plus forte chaleur (et bien qu’assez courte avec 56km) n’était pas évidente à gérer avec une partie très monotone jusqu’au 1er ravitaillement. Mais comme c’était la dernière, rien ne pouvait arriver de moche.
Je suis triste pour celles et ceux qui n’ont pas pu terminer.
- Christian FATTON : arrêt donc fin étape 1,
- Alain DAVID, membre de l’équipe de France de 24 heures, qui a préféré stopper après la 3ème étape pour ne pas compromettre la suite de sa saison,
- Chantal qui, malade, a dû stopper lors de la 3ème étape mais qui a quand même essayé (en vain) de repartir le lendemain,
- Christelle qui a dû stopper lors de la 5ème étape à cause de ses ampoules qui lui faisaient vraiment trop mal,
- Marc qui ne pouvait presque plus avancer lors de l’étape 4 et que Gilbert est allé chercher en scooter.
- Enfin Monique MOROS, pour qui ça ne devait pas être évident de courir sur les traces de son fils.
Mais où va se cacher la volonté de certains, qui strappés, stoppent sur une étape et sont capables de terminer la dernière ? Bravo Sophie et Laurence.
Que dire de Jean-Luc qui fait plus de la moitié de la 5ème étape et la 6ème avec une contracture ?
Enfin bravo à François qui a fait toute l’étape 6 avec sa femme Lucile qui ne pouvait même plus trottiner dans les descentes ?
Bravo donc à tout le monde, finisher ou pas.
Je termine donc l’Etoile Savoyarde vers 15h00min en ayant pris soin de plier mes bâtons 500 mètres avant l’arrivée que je passe en courant !!
A part les premiers, le classement n’a que peu d’importance. Il fallait terminer cette belle épreuve (encore plus belle avec les conditions météorologiques excellentes), super bien organisée et balisée (quoique certains se soient trompés quelquefois.)
C’est fait pour moi et je suis assez fier, surtout après mes déboires du début.
Un grand merci à tous les bénévoles.
Dommage que je n’ai pu rester pour la fête le samedi soir et la remise des récompenses. A 17h00min, le mari de Chantal me descend à Chambéry où je prends le train pour Annecy retrouver ma compagne pour passer une semaine de repos complet (bon j’ai quand même pu faire une belle sortie de 18km le mercredi sous la pluie et la grêle en Cyrano 4/1 pour la montée du col et descente en courant tout le temps.)
J’ai vu que la salle des fêtes avait été réservée du 07 au 14 juillet 2017, au cas où la 7ème édition aurait lieu ?
Irais-je ?
Quelques données :
Etape - Distance - D+ Temps - Moy - Kcal
1 - 56,00 - 1296 - 8h00min16s - 7,00 - 3666
2 - 64,00 - 1479 - 9h37min18s - 6,67 - 3367
3 - 55,30 - 800 - 8h47min28s - 6,29 - 3044
4 - 55,60 - 1420 - 8h04min10s - 6,89 - 3638
5 - 67,30 - 1800 - 10h26min26s - 6,45 - 4027
6 - 56,00 - 820 - 8h09min40s - 6,86 - - 3287
Total - 354,20 - 7615 - 53h05min18s - 6,67 - 21029