Entre Bretagne et Normandie, le Marathon de la baie du Mont Saint-Michel accueille 5 000 coureurs qui viennent de toute la France mais aussi de nombreux pays d’Europe et d’ailleurs. Ce sont plus de 30 nations qui sont représentées et l'USMM est une fois de plus présente !
Dimanche 31 mai, c’était mon premier marathon, celui du Mont Saint Michel !
Par Patricia.
Oui, oui, celui où on m’avait dit qu’il ferait chaud, qu’il y avait même déjà eu des morts, et où voir le Mont depuis le départ et sans arrêt pendant la course avait quelque chose de décourageant… Résultat : il a plu, et le Mont était dans la brume. On ne l’a vu que le nez dessus.
Finalement ça s’annonçait donc très bien ce marathon! J’y étais avec mon ami (Gilles) et notre cousin suisse, 2 montagnards aguerris. On a retrouvé à 6h30 Jean Jacques à la navette de Saint Malo pour Cancale, où se situe le départ, sur le port. Jean Jacques nous a emmené dans son bistrot préféré en attendant le top départ, car il a ses habitudes. On a pris un café et j’ai senti la pression monter, monter, monter… malgré les encouragements de Jean Jacques et ses efforts pour nous déstresser ! Je pense à tous ceux du club qui m’ont envoyé un texto ce matin…Ils ont raison, ça va le faire… yes I can !
Top départ avec une petite côte, la seule quasiment du parcours. J’avais décidé de ne pas forcer et que ces 2 premiers kil en côte seraient l’échauffement, tranquille. Après, j’ai pris un rythme, un peu au dessus de ce que je visais comme vitesse, mais je me sentais bien. J’ai privilégié la sensation à la montre. La douleur au mollet habituelle apparaît mais je sais qu’elle va disparaître vers la 40ième minute de course, alors pas de quoi stresser. Et puis Cosi et Sandrine m’avaient dit de laisser ma tête au vestiaire. Gilles reste à mon rythme, Jean Jacques et mon cousin sont loin devant.
Au 1er semi, je me sens en pleine forme, complètement shootée. Les gens sur le bord de la route sont supers et le paysage magnifique malgré les nuages. J’ai dépassé le meneur d’allure de 4h30 et rattrapé celui de 4h15. Allez hop, plus qu’un semi, la routine ! Je dépasse le meneur de 4h15…. Au 27ème, ma copine Nadia me rejoint pour faire les derniers kilo avec moi. Gilles accélère et part un peu devant. On aborde les polders, réputés difficiles car un peu déserts. En fait ça passe tout seul : il y a encore des spectateurs malgré le mauvais temps et le Mont approche. On commence à le voir dans le brouillard. J’ai toujours le même rythme, soutenu mais où je me sens bien.
Arrive le 35ème kilo. Je me dis que je pourrais essayer d’accélérer mais j’ai un peu peur de ne pas finir bien ou de faire baisser le plaisir que je ressens. D’autant qu’autour, certains commencent à ne plus être frais… Plus que 7 kilo, un demi-entrainement, autant dire que c’est dans la poche, je décide de ne pas prendre de risque. Au 40ème, dernier gel, et dernier ravito, j’accélère, ma copine toujours à mon côté. On remonte tout le monde et finalement on finit quelques secondes derrière Gilles. Quelle joie ! Quelles sensations! J’en ai les larmes aux yeux. En plus j’ai fait un meilleur chrono que ce que j’espérais. J’apprendrai ensuite que Jean Jacques a largement battu son record.
Je pense à Nadine qui m’a toujours encouragé, et a essayé de calquer ses séances sur mes séances d’entrainement pour que je ne me sente pas trop seule, à tous dans le club qui m’encourageaient le mardi et le jeudi soir, à Sandrine qui me disait qu’à « préparation difficile, guerre facile » (elle a raison !), à Cosi avec sa vigilance bienveillante et son plan de préparation personnalisé archi-efficace, à Jean Jacques qui m’a baby-sittée les dernières 24h par textos, et à vous tous qui me parliez de plaisir…
Le plus dingue, c’est que vous avez raison … C’est la grande leçon de la journée : on prend plaisir à se taper 42,195 kilomètres, même avec le vent et la pluie…et on n’a qu’une envie : recommencer ! Et, la prochaine fois, se la faire la petite accélération au 35 kilo !
Dimanche 31 mai, c’était mon premier marathon, celui du Mont Saint Michel !
Par Patricia.
Oui, oui, celui où on m’avait dit qu’il ferait chaud, qu’il y avait même déjà eu des morts, et où voir le Mont depuis le départ et sans arrêt pendant la course avait quelque chose de décourageant… Résultat : il a plu, et le Mont était dans la brume. On ne l’a vu que le nez dessus.
Finalement ça s’annonçait donc très bien ce marathon! J’y étais avec mon ami (Gilles) et notre cousin suisse, 2 montagnards aguerris. On a retrouvé à 6h30 Jean Jacques à la navette de Saint Malo pour Cancale, où se situe le départ, sur le port. Jean Jacques nous a emmené dans son bistrot préféré en attendant le top départ, car il a ses habitudes. On a pris un café et j’ai senti la pression monter, monter, monter… malgré les encouragements de Jean Jacques et ses efforts pour nous déstresser ! Je pense à tous ceux du club qui m’ont envoyé un texto ce matin…Ils ont raison, ça va le faire… yes I can !
Top départ avec une petite côte, la seule quasiment du parcours. J’avais décidé de ne pas forcer et que ces 2 premiers kil en côte seraient l’échauffement, tranquille. Après, j’ai pris un rythme, un peu au dessus de ce que je visais comme vitesse, mais je me sentais bien. J’ai privilégié la sensation à la montre. La douleur au mollet habituelle apparaît mais je sais qu’elle va disparaître vers la 40ième minute de course, alors pas de quoi stresser. Et puis Cosi et Sandrine m’avaient dit de laisser ma tête au vestiaire. Gilles reste à mon rythme, Jean Jacques et mon cousin sont loin devant.
Au 1er semi, je me sens en pleine forme, complètement shootée. Les gens sur le bord de la route sont supers et le paysage magnifique malgré les nuages. J’ai dépassé le meneur d’allure de 4h30 et rattrapé celui de 4h15. Allez hop, plus qu’un semi, la routine ! Je dépasse le meneur de 4h15…. Au 27ème, ma copine Nadia me rejoint pour faire les derniers kilo avec moi. Gilles accélère et part un peu devant. On aborde les polders, réputés difficiles car un peu déserts. En fait ça passe tout seul : il y a encore des spectateurs malgré le mauvais temps et le Mont approche. On commence à le voir dans le brouillard. J’ai toujours le même rythme, soutenu mais où je me sens bien.
Arrive le 35ème kilo. Je me dis que je pourrais essayer d’accélérer mais j’ai un peu peur de ne pas finir bien ou de faire baisser le plaisir que je ressens. D’autant qu’autour, certains commencent à ne plus être frais… Plus que 7 kilo, un demi-entrainement, autant dire que c’est dans la poche, je décide de ne pas prendre de risque. Au 40ème, dernier gel, et dernier ravito, j’accélère, ma copine toujours à mon côté. On remonte tout le monde et finalement on finit quelques secondes derrière Gilles. Quelle joie ! Quelles sensations! J’en ai les larmes aux yeux. En plus j’ai fait un meilleur chrono que ce que j’espérais. J’apprendrai ensuite que Jean Jacques a largement battu son record.
Je pense à Nadine qui m’a toujours encouragé, et a essayé de calquer ses séances sur mes séances d’entrainement pour que je ne me sente pas trop seule, à tous dans le club qui m’encourageaient le mardi et le jeudi soir, à Sandrine qui me disait qu’à « préparation difficile, guerre facile » (elle a raison !), à Cosi avec sa vigilance bienveillante et son plan de préparation personnalisé archi-efficace, à Jean Jacques qui m’a baby-sittée les dernières 24h par textos, et à vous tous qui me parliez de plaisir…
Le plus dingue, c’est que vous avez raison … C’est la grande leçon de la journée : on prend plaisir à se taper 42,195 kilomètres, même avec le vent et la pluie…et on n’a qu’une envie : recommencer ! Et, la prochaine fois, se la faire la petite accélération au 35 kilo !
Et vu du côté de Jean-Jacques :
Objectif sans trop y croire : 3h43min59s (soit une seconde de mieux qu'à Cheverny)!
Résultat : 3h34min40s soit donc 9min20s de mieux! :clown: :trinque: :vainqueur:
Comme souvent je fais tout hors normes :
- 30,1km jeudi dans le cadre de la NFL Paris en 2h52min,
- 10,27km le lendemain en 1h04min,
- Réveil à 6h00min le dimanche matin : pluie et vent (presque rien pendant la course au niveau précipitations et quand même pas mal de vent souvent de côté droit),
- 2 croissants rassis + une viennoise chocolat + 1 petit kfé à 30min du départ! Mais on est hyper bien dans mon café fétiche avec Patricia et ses 2 amis : il fait tellement chaud qu'on n'a pas trop envie de sortir,
- J'attends derrière le meneur 4h30min,
- Départ hyper prudent avec un copain pendant 3km (9,5km/h : de toute façon on ne pouvait pas doubler),
- Je le laisse et rattrape les meneurs 4h30min, 4h15min, 4h00min et 3h45min au 7ème km,
- Je reste avec lui pendant 6km puis facilement je le lâche,
- Juste avant le ravito du 15ème je vois le meneur 3h30min qui termine la boucle dans les docks (et moi qui la commence) : il faudrait peut-être que je me calme, non?
- Je passe relativement à l'aise au semi en environ 1h48min (j'espère retrouver le temps exact),
- Pas de coup de mou, les mollets font un peu mal mais sans plus,
- L'allure ne baisse pas,
- Je suis presque déçu de voir la ligne d'arrivée,
- Pas de passage aux secours,
- Massage,
- Retour à St Malo sous la pluie,
- Douche,
- Plateau de fruits de mer + vin blanc avec vu sur la mer et le soleil enfin revenu.
Euh bien sur j'ai fait un négative split!
Je ne vais pas chercher à analyser...
J'espère avoir récupéré pour mon 100km à Mécleuves dimanche prochain!
Objectif sans trop y croire : 3h43min59s (soit une seconde de mieux qu'à Cheverny)!
Résultat : 3h34min40s soit donc 9min20s de mieux! :clown: :trinque: :vainqueur:
Comme souvent je fais tout hors normes :
- 30,1km jeudi dans le cadre de la NFL Paris en 2h52min,
- 10,27km le lendemain en 1h04min,
- Réveil à 6h00min le dimanche matin : pluie et vent (presque rien pendant la course au niveau précipitations et quand même pas mal de vent souvent de côté droit),
- 2 croissants rassis + une viennoise chocolat + 1 petit kfé à 30min du départ! Mais on est hyper bien dans mon café fétiche avec Patricia et ses 2 amis : il fait tellement chaud qu'on n'a pas trop envie de sortir,
- J'attends derrière le meneur 4h30min,
- Départ hyper prudent avec un copain pendant 3km (9,5km/h : de toute façon on ne pouvait pas doubler),
- Je le laisse et rattrape les meneurs 4h30min, 4h15min, 4h00min et 3h45min au 7ème km,
- Je reste avec lui pendant 6km puis facilement je le lâche,
- Juste avant le ravito du 15ème je vois le meneur 3h30min qui termine la boucle dans les docks (et moi qui la commence) : il faudrait peut-être que je me calme, non?
- Je passe relativement à l'aise au semi en environ 1h48min (j'espère retrouver le temps exact),
- Pas de coup de mou, les mollets font un peu mal mais sans plus,
- L'allure ne baisse pas,
- Je suis presque déçu de voir la ligne d'arrivée,
- Pas de passage aux secours,
- Massage,
- Retour à St Malo sous la pluie,
- Douche,
- Plateau de fruits de mer + vin blanc avec vu sur la mer et le soleil enfin revenu.
Euh bien sur j'ai fait un négative split!
Je ne vais pas chercher à analyser...
J'espère avoir récupéré pour mon 100km à Mécleuves dimanche prochain!