L'hiver dernier, au beau milieu d'une tartiflette, l'un des convives demande une bière. On lui explique gentiment que non, la tartiflette c'est avec du vin blanc. Cinq minutes après, il réclame une saucisse. Et au dessert il veut de l'apfelstrudel. Une chose en entraînant une autre, à la fin de la soirée, les bouteilles étaient vides, et on était inscrit au marathon de Berlin. Personne ne savait ou était Berlin.
Depuis dimanche dernier, on ne sait pas plus, mais on peut vous dire que Berlin c'est plat, que la bière coule à flot, et qu'il fait beau. Un vrai pays de cocagne.
Pour ne pas éveiller la méfiance des autochtones qui auraient pu être inquiets, on est arrivés en ordre dispersé. Mais on est venu en force...
Le temps de visiter un peu la ville, de descendre quelques bières, et de récupérer les dossards, et il était temps de se préparer pour le marathon. D'ailleurs, soit dit en passant, la fameuse organisation allemande me paraît fumeuse. L'un de nous s'est même étonné, lors du retrait des dossards, que l'on ait pu être envahis par un peuple aussi bordélique. Mais je divague.
Puis il a bien fallu le courir ce marathon. Cela n'a pas été la partie la plus agréable du séjour. Mais comme personne ne s'est perdu, on oubliera. Surtout qu'à l'arrivée, pour le ravitaillement, on a eu de la bière.
Et ce qui était vraiment très bien, c'est qu'après la course, un sympathique sportif avait carrément privatisé un genre de caviste local ! On s'est donc tout naturellement retrouvés à boire des godets pendant une partie de la nuit en refaisant la course. Après le troisième tonneau, on était tous (et toutes) des champions (et des championnes). Un bien beau moment.
On a fini par s égayer dans la nuit en chantant des genres de cantiques à la gloire de la Roumanie et de notre entraîneur. Et on a tous promis de revenir l'an prochain manger les saucisses, miam, boire de la bière, gloups, et courir ce fichu marathon.
Jean-Louis Pietri
Depuis dimanche dernier, on ne sait pas plus, mais on peut vous dire que Berlin c'est plat, que la bière coule à flot, et qu'il fait beau. Un vrai pays de cocagne.
Pour ne pas éveiller la méfiance des autochtones qui auraient pu être inquiets, on est arrivés en ordre dispersé. Mais on est venu en force...
Le temps de visiter un peu la ville, de descendre quelques bières, et de récupérer les dossards, et il était temps de se préparer pour le marathon. D'ailleurs, soit dit en passant, la fameuse organisation allemande me paraît fumeuse. L'un de nous s'est même étonné, lors du retrait des dossards, que l'on ait pu être envahis par un peuple aussi bordélique. Mais je divague.
Puis il a bien fallu le courir ce marathon. Cela n'a pas été la partie la plus agréable du séjour. Mais comme personne ne s'est perdu, on oubliera. Surtout qu'à l'arrivée, pour le ravitaillement, on a eu de la bière.
Et ce qui était vraiment très bien, c'est qu'après la course, un sympathique sportif avait carrément privatisé un genre de caviste local ! On s'est donc tout naturellement retrouvés à boire des godets pendant une partie de la nuit en refaisant la course. Après le troisième tonneau, on était tous (et toutes) des champions (et des championnes). Un bien beau moment.
On a fini par s égayer dans la nuit en chantant des genres de cantiques à la gloire de la Roumanie et de notre entraîneur. Et on a tous promis de revenir l'an prochain manger les saucisses, miam, boire de la bière, gloups, et courir ce fichu marathon.
Jean-Louis Pietri
