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USMM Saison 2024-2025

 

Paris-Versailles

Samedi 4 Octobre 2014

Un café, deux métros, et me voila prêt à en découdre.
Le principe de Paris Versailles est simple : un départ toutes les minutes et 400 personnes par départ. 25000 inscrits. Quand les 1ers sont arrivés, la moitié du peloton ne s'est pas élancée. Espérant concurrencer les cadors, je suis décidé à partir parmi les premiers. Les 50 champions bénéficient d'un accès privilégié qui leur permet de ne pas s'entasser comme des bestiaux dans l'énorme sas de départ. Moi j'ai du jouer des coudes pour me rapprocher du départ. Je l'avoue : ça a été très très laid. Un écrasage d'orteils par ci, un doigt dans l’œil par là, et quelques bons coups de coudes, et me voila devant. Je remarque alors mes camarades de club qui s'échauffent parmi les champions, alors que je suis englué avec le vulgus pecum (c'est du latin, ça veut dire que j'étais avec les ploucs). Renseignements pris, ils ont des accointances avec l'organisateur. Ils s'échauffent tranquillement au calme, devant moi, alors que je piétine, écrasé par mes voisins, écrasé par le soleil, bloqué par des grilles.
Vous ne connaissez pas l'enfer ? Venez prendre le départ de Paris Versailles parmi les premières vagues, ça y ressemble.
Les champions s'élancent, et peu de temps après, c'est mon tour. Je me rends compte rapidement que je ne pourrais pas revenir sur la tête de course. Au bout de 2 kilomètres, je double Tedy Riner, la vedette du jour, parti avec les champions. Je dois dire qu'il marche. Comme disait Mimoun "Qu'est ce que c'est que ces médailles données à Douillet ? Il fait 2 croches pattes à des Japonais et il a une médaille ? Moi j'ai fait 42 km sous le soleil !". Pendant quelques mètres, je me suis pris pour Mimoun. Mais mon allure ressemble plus à celle de Riner qu'à celle de Mimoun. Au bout de 3 kilomètres, j'ai ressenti des crampes aux mollets... Ca doit être du au piétinement avant le départ, et aux coups de pieds marteaux que j'ai donné pour me frayer un passage (Note : le coup de pied marteau est un coup de pied asséné de haut en bas sur le crane de son adversaire - je sais, c'est pas joli joli). Je décide de m’arrêter boire un coup au ravitaillement avant la cote. Pas de vin blanc, pas de bière : que de l'eau ! Ca m'a fait du bien, les crampes ont disparu. J'ai fait une montée "honnête" et je me suis trainé cahin-caha jusqu'à l'arrivée.
La dernière ligne droite a été affreuse : je voyais plein de coureurs, laids, lents. Et je n'en doublais pas un. La conclusion est terrible : je fais partie de cette marée humaine de "coureurs" sans style ni talent.
Quand je suis arrivé, mes camarades de club avaient pris leur douche, et avaient eu le temps de se faire masser et de se parfumer. Je n'ai pas eu le cœur d'écouter leurs exploits, et je suis vite reparti.
Il faut vraiment que je me trouve une occupation du dimanche matin plus en adéquation avec mes capacités.
On m'a parlé d'une association de cueillette de champignons dans le Poitou...

Résultats :
Olivier Gaillard : 58’18”
Olivier Le Strat : 58’59”
Baptiste Vernochet : 59'59"
José-Luis Lopez : 1h00'12"
Marie-Amélie Juin : 1h03’29”
Christophe Bidault : 1h 03’ 48”
Thomas Mougeotte : 1h04'16"
Pascal Vanessche : 1h05'55"
Vincent Lombard : 1h08'17"
Olivier Perrault : 1h10’11”
Olivier Julien :1h10’46”
Jacques Perreau : 1h11'39"
Joël Simo : 1h13'30"
Franck Bettigny : 1h14'53"
Jean-Louis Pietri : 1h15’12”
Daniel Fomoa : 1h19'05"
Nadine Jouffrey : 1h 28’58”
Jean-Louis Pietri



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