Regardons les choses en face : courir ne sert à rien !
C'est définitivement un sport àlakon.
Ok, historiquement, ça avait peut-être un sens de courir lorsque le stade de Malakoff était une forêt peuplée de loups (ou de tigres). Mais, à l'époque, on ne se souciait nullement du vainqueur, et c'était surtout le dernier dont on parlait. On en parlait pas longtemps, vu qu'il s'était fait dévorer par le loup (ou le tigre). Et niveau remise des prix, c'était beaucoup plus sobre que maintenant (sauf pour le lion, qui généralement était très démonstratif - il éparpillait sa récompense).
Déjà, à l'époque, les sprinteurs se taillaient la part du lion. Attention : je ne veux pas dire qu'ils dévoraient les autres, non, je veux dire que les tigres (et autres loups) dévoraient en priorité les moins rapides, c'est à dire les coureurs de fond. Il faut bien noter que c'est le loup (ou le tigre) qui fixait la distance de la course.
Le coureur se disait : " je pars tranquillou à 4' du kilo" et je fais 10 bornes. Le lion, lui, se disait, je fais 7" sur 100mètres, et avant d'arriver au gros arbre, je bouffe ce sympathique coureur.
Et, il faut bien avouer que, faux départ ou pas, c'est le lion qui gagnait.
D'ailleurs, la notion de "faux départ" n'a jamais été acceptée par les loups (ou les tigres). Et le guignol armé d'un pistolet, il avait plutôt intérêt à s'en servir pour tirer sur le tigre (ou le furet) plutôt que de tirer en l'air. On notera qu'à partir du moment ou des gars se baladaient avec des pistolets, les séances de course sont devenues plus sereines pour les coureurs (mais moins pour les loups).
En fait, avant l'invention du pistolet, le truc, à l'époque, c'était de ne jamais faire une séance d'entrainement sans un moins rapide que soit. A l'époque, j'aurai eu du succès, d'abord avec les coureurs à pied qui auraient recherché ma compagnie, puis auprès des loups (c'est bien de manger du gras avant l'hiver).
Bref, tout ça pour dire : actuellement, les séances sont plus calmes. Ça fait un moment que je n'ai pas vu de tigre sur le stade.
Et à partir du moment ou il n'y a plus de loups (ni de tigres), honnêtement, pourquoi courir ?
C'est définitivement un sport àlakon.
Ok, historiquement, ça avait peut-être un sens de courir lorsque le stade de Malakoff était une forêt peuplée de loups (ou de tigres). Mais, à l'époque, on ne se souciait nullement du vainqueur, et c'était surtout le dernier dont on parlait. On en parlait pas longtemps, vu qu'il s'était fait dévorer par le loup (ou le tigre). Et niveau remise des prix, c'était beaucoup plus sobre que maintenant (sauf pour le lion, qui généralement était très démonstratif - il éparpillait sa récompense).
Déjà, à l'époque, les sprinteurs se taillaient la part du lion. Attention : je ne veux pas dire qu'ils dévoraient les autres, non, je veux dire que les tigres (et autres loups) dévoraient en priorité les moins rapides, c'est à dire les coureurs de fond. Il faut bien noter que c'est le loup (ou le tigre) qui fixait la distance de la course.
Le coureur se disait : " je pars tranquillou à 4' du kilo" et je fais 10 bornes. Le lion, lui, se disait, je fais 7" sur 100mètres, et avant d'arriver au gros arbre, je bouffe ce sympathique coureur.
Et, il faut bien avouer que, faux départ ou pas, c'est le lion qui gagnait.
D'ailleurs, la notion de "faux départ" n'a jamais été acceptée par les loups (ou les tigres). Et le guignol armé d'un pistolet, il avait plutôt intérêt à s'en servir pour tirer sur le tigre (ou le furet) plutôt que de tirer en l'air. On notera qu'à partir du moment ou des gars se baladaient avec des pistolets, les séances de course sont devenues plus sereines pour les coureurs (mais moins pour les loups).
En fait, avant l'invention du pistolet, le truc, à l'époque, c'était de ne jamais faire une séance d'entrainement sans un moins rapide que soit. A l'époque, j'aurai eu du succès, d'abord avec les coureurs à pied qui auraient recherché ma compagnie, puis auprès des loups (c'est bien de manger du gras avant l'hiver).
Bref, tout ça pour dire : actuellement, les séances sont plus calmes. Ça fait un moment que je n'ai pas vu de tigre sur le stade.
Et à partir du moment ou il n'y a plus de loups (ni de tigres), honnêtement, pourquoi courir ?
