C’est avec l’espoir de fumer mes deux chers partenaires d’entrainement Eric et Sébastien (Roulet) que j’ai pris le départ de ce semi-marathon. L’autre objectif était de battre mon chrono de l’année dernière soit 1h 24’48’’ en passant si possible sous les 1h 24’. Les conditions météos étaient quasi idéales. Sur la ligne de départ j’étais déjà en compagnie de mes deux compères bien décidé à en découdre. Durant le premier kilomètre j’ai suivi Éric et cela a payé puisque nous sommes passés en 3’45’’. A la vue de ce temps de passage j’avais même tendance à penser que c’était un peu trop rapide. En fait on l’a assez bien digéré puisqu’on est ensuite passé en 18’55’’ au 5 km. Ce passage m’a d’ailleurs mis plutôt en confiance car l’année dernière j’étais passé en 19’34’’. J’ai essayé ensuite de conserver ce rythme en courant en décontracté. Sur le bord de la route j’ai reçu quelques encouragements de la part de Jean-Jacques ou Jean-Christophe et ils n’étaient pas de trop car un semi c’est quand même assez long…
Peu de temps après, je n’ai plus senti la présence d’Eric et Sébastien : étaient-t’-ils entrain de craquer au vu du départ relativement rapide ?
Que nenni ! Ils étaient en embuscade en gérant bien leurs forces comme des marathoniens expérimentés qu’ils sont devenus.
Au dixième kilomètre je suis passé en 38’18’’ soit une avance de 1’07’’ par rapport à l’an dernier : c’était pas mal par rapport à mon meilleur temps sur 10 km réalisé cette année à Malakoff en 37’33’’.
La marge n’était donc pas très importante et la décélération était inévitable, le tout étant de la limiter. L’année dernière j’avais couru la troisième portion de 5 kms en 20’25’’. Cette année j’ai réalisé 19’56’’. C’est justement au 15ème km ou a peu près que j’ai vu passer Eric avec sa longue foulée et une préparation marathon qui portait ainsi ses fruits sur semi. Impossible de m’accrocher à lui, je n’avais pas les ressources, il allait réussir à me fumer comme l’année dernière. Et ce n’était pas tout : quelques centaines de mètres plus loin je vis passer Sébastien. J’ai encore essayé de m’accrocher mais il a eu raison de moi en plaçant une petite accélération dont il a le secret. Lui non plus je ne l’ai pas revu ou seulement une fois la ligne d’arrivée franchie.
Il me restait alors à me battre pour le chrono ; je suis passé finalement au 20 kms en 1 h 18’ 18’’ soit 2’07’’ de mieux qu’en 2012.
Dans le dernier km, la motivation aidant, je me suis arraché et j’ai fini ce semi en 1 h 22’ 32’’ (temps officiel) avec la satisfaction du devoir accompli (plus de 2 minutes de gagné par rapport à 2012). J’ai retrouvé alors après la ligne mes deux compères qui ont eu la victoire modeste (ils ont fini environ 30’’ devant moi). Plus que la victoire dans ce duel à trois c’est le fait d’avoir lutté contre le vieillissement des quadragénaires que nous sommes en améliorant notre temps qui a été important (à méditer en vue de l’année prochaine).
Marc SIMON
L'USMM remporte le challenge club FFA pour la 2e année consécutive.
• Résultats par équipe
Peu de temps après, je n’ai plus senti la présence d’Eric et Sébastien : étaient-t’-ils entrain de craquer au vu du départ relativement rapide ?
Que nenni ! Ils étaient en embuscade en gérant bien leurs forces comme des marathoniens expérimentés qu’ils sont devenus.
Au dixième kilomètre je suis passé en 38’18’’ soit une avance de 1’07’’ par rapport à l’an dernier : c’était pas mal par rapport à mon meilleur temps sur 10 km réalisé cette année à Malakoff en 37’33’’.
La marge n’était donc pas très importante et la décélération était inévitable, le tout étant de la limiter. L’année dernière j’avais couru la troisième portion de 5 kms en 20’25’’. Cette année j’ai réalisé 19’56’’. C’est justement au 15ème km ou a peu près que j’ai vu passer Eric avec sa longue foulée et une préparation marathon qui portait ainsi ses fruits sur semi. Impossible de m’accrocher à lui, je n’avais pas les ressources, il allait réussir à me fumer comme l’année dernière. Et ce n’était pas tout : quelques centaines de mètres plus loin je vis passer Sébastien. J’ai encore essayé de m’accrocher mais il a eu raison de moi en plaçant une petite accélération dont il a le secret. Lui non plus je ne l’ai pas revu ou seulement une fois la ligne d’arrivée franchie.
Il me restait alors à me battre pour le chrono ; je suis passé finalement au 20 kms en 1 h 18’ 18’’ soit 2’07’’ de mieux qu’en 2012.
Dans le dernier km, la motivation aidant, je me suis arraché et j’ai fini ce semi en 1 h 22’ 32’’ (temps officiel) avec la satisfaction du devoir accompli (plus de 2 minutes de gagné par rapport à 2012). J’ai retrouvé alors après la ligne mes deux compères qui ont eu la victoire modeste (ils ont fini environ 30’’ devant moi). Plus que la victoire dans ce duel à trois c’est le fait d’avoir lutté contre le vieillissement des quadragénaires que nous sommes en améliorant notre temps qui a été important (à méditer en vue de l’année prochaine).
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