D’après vous, qu’est-ce qu’un week-end entre filles ?
Pour nous (Sylvie & moi) c’est un weekend qui a commencé vendredi 2 septembre 16h. Euh pour Sylvie l’aventure a commencé bien plus tôt, voire dès juillet pour être exacte, puisqu’elle a tout fait pour que nous puissions obtenir notre précieux sésame : LA LICENCE 2016-2017.
Et oui, car un weekend filles pour nous c’était : Le Championnat de Trail Court à St Martin Vésubie dans les Alpes Maritimes.
Après quelques heures de bus, de RER, d’Orlyval, d’avion, de voiture nous sommes en fin arrivées dans ce pittoresque village de St Martin Vésubie où tout le village était tourné vers l’évènement sportif de l’année : l’Ultra Trail Côte d’Azur Mercantour.
Samedi 6hoo du matin, après le petit déjeuner léger d’avant course nous voilà sur la ligne de départ.
Ah j’ai oublié un détail essentiel pour la suite du weekend, nous avons fait la connaissance de membres de l’organisation à qui nous avons fait part des difficultés d’obtention de la licence compte tenu de la date du Championnat.
Mais revenons sur la ligne de départ …. (photo)
8h30 : coup de feu de départ (qui a au passage failli nous faire faire un arrêt cardiaque)
Maintenant à vous de choisir le récit soit du lièvre (5h45) soit de la tortue (beaucoup plus long) …..
La Tortue (Céline) : après le coup d’envoi je suis partie comme quand je courrais vite, je m’entraînais à fond, ne réalisant même pas que nous étions déjà en train de monter. Et puis premier pépin matériel qui m’oblige à plus que ralentir, mon gobelet écolo accroché à ma fermeture ouvre sans arrêt la poche du sac à dos.
Le côté sympa c’est que je retrouve Sylvie parmi la foule, nous faisons un bout de grimpette ensemble et elle part devant car elle est bien plus en forme que moi et que mon cardio est déjà dans le rouge => Rendez-vous au ravito de l’arrivée Miss Chauveau « Bonne course »
Nous quittons le bitume et commençons l’ascension des 1800m mais mon sort est déjà scellé : je suis partie trop vite, je n’arrive plus à suivre la cadence imposée par les autres coureurs et surtout je me suis mal préparée à cette épreuve.
Au bout de 3km, la décision d’abandonner a fait son chemin. Je décide d’aller tranquillement en mode rando jusqu’au ravito. Et puis la magie du lieu et de ce sport opère après avoir récupérée mon souffle, je retrouve l’énergie, l’énergie positive. J’arrive au ravito du 9ème kilomètre et là plus question d’abandonner. Je sais que je ne performerai pas sur cette course mais je suis là et je compte bien prendre du plaisir alors c’est reparti pour les 21kms suivants.
Après 6h00 de montées, de descentes, de joie, de ras le bol, de quasi gamelles, je franchis enfin cette ligne d’arrivée où m’attend bien évidemment ma coéquipière de choc qui elle a tout explosé et Bernard Ansalem (si si !!!!).
Il fait faim après ces 30kms, le repas mystère d’après course nous a conduit au resto de l’hôtel où le hasard a fait que nous y avons retrouvé les organisateurs de la course, les membres de la FFA.
Tous ensembles, nous avons dîné, ris, partagés les moments de ce trail…. (Merci Max et à l’année prochaine à Nice) C’était génial.
Dimanche après une grasse mat’ bien méritée ce fût le plouf niçois (nos cuisses avaient besoin de détente) avant de nous envoler pour la capitale avec déjà les contacts de pris pour le championnat jurassien 2017. A faire ou refaire….
Le lièvre :
Céline a déjà bien résumé notre week-end. Tout comme Céline, je me suis fait une frayeur au départ, le cardio étant vite passé au rouge. Maintenant si on réfléchit un peu, ce qui n’est pas du tout le cas un jour de course… on est parties sans échauffement et la première montée est vite arrivée !
Après avoir lâché ma coéquipière que j’espérais récupérer quelques kilomètres plus loin, je me suis concentrée sur la course avec ses montées et ses descentes interminables et de la caillasse, de la caillasse, tout plein de caillasse partout ! Après le ravito du 9ème km, nous avons eu une partie roulante et là je me suis dit « chouette, je vais pouvoir avancer ». Sauf que quelques km plus loin, on a retrouvé la montée et les cailloux. Alors je me suis dit « Pas grave, je me referai en descente », et là, surprise, on en a eu des descentes à perte de vue mais jonchées de cailloux donc impossible de dévaler sans risquer de se fracasser (en tous les cas pour moi qui ne suis pas une experte). Comme d’hab au 25ème km sur le trail, j’ai commencé à en avoir marre mais il ne restait « que » 5 km et il n’était pas question de s’arrêter si près du but (C’est quoi 1 heure de course après 4h45 d’effort ?!). Au bout de 5h45, la délivrance, la satisfaction personnelle d’être arrivée au bout entière malgré la difficulté technique du parcours. Contrairement à Céline, j’ai eu la chance de pouvoir bien me préparer malgré un arrêt forcé de 10 jours pour varicelle ! En résumé, comme d’hab, ce fut dur mais on y retourne à chaque fois, c’est donc qu’on aime ça (un peu barrées les filles vous direz-vous. Ben pas faux mais on assume). Ce fut un super weekend avec de beaux moments de partage et de belles rencontres comme nous les aimons avec Céline.
Pour nous (Sylvie & moi) c’est un weekend qui a commencé vendredi 2 septembre 16h. Euh pour Sylvie l’aventure a commencé bien plus tôt, voire dès juillet pour être exacte, puisqu’elle a tout fait pour que nous puissions obtenir notre précieux sésame : LA LICENCE 2016-2017.
Et oui, car un weekend filles pour nous c’était : Le Championnat de Trail Court à St Martin Vésubie dans les Alpes Maritimes.
Après quelques heures de bus, de RER, d’Orlyval, d’avion, de voiture nous sommes en fin arrivées dans ce pittoresque village de St Martin Vésubie où tout le village était tourné vers l’évènement sportif de l’année : l’Ultra Trail Côte d’Azur Mercantour.
Samedi 6hoo du matin, après le petit déjeuner léger d’avant course nous voilà sur la ligne de départ.
Ah j’ai oublié un détail essentiel pour la suite du weekend, nous avons fait la connaissance de membres de l’organisation à qui nous avons fait part des difficultés d’obtention de la licence compte tenu de la date du Championnat.
Mais revenons sur la ligne de départ …. (photo)
8h30 : coup de feu de départ (qui a au passage failli nous faire faire un arrêt cardiaque)
Maintenant à vous de choisir le récit soit du lièvre (5h45) soit de la tortue (beaucoup plus long) …..
La Tortue (Céline) : après le coup d’envoi je suis partie comme quand je courrais vite, je m’entraînais à fond, ne réalisant même pas que nous étions déjà en train de monter. Et puis premier pépin matériel qui m’oblige à plus que ralentir, mon gobelet écolo accroché à ma fermeture ouvre sans arrêt la poche du sac à dos.
Le côté sympa c’est que je retrouve Sylvie parmi la foule, nous faisons un bout de grimpette ensemble et elle part devant car elle est bien plus en forme que moi et que mon cardio est déjà dans le rouge => Rendez-vous au ravito de l’arrivée Miss Chauveau « Bonne course »
Nous quittons le bitume et commençons l’ascension des 1800m mais mon sort est déjà scellé : je suis partie trop vite, je n’arrive plus à suivre la cadence imposée par les autres coureurs et surtout je me suis mal préparée à cette épreuve.
Au bout de 3km, la décision d’abandonner a fait son chemin. Je décide d’aller tranquillement en mode rando jusqu’au ravito. Et puis la magie du lieu et de ce sport opère après avoir récupérée mon souffle, je retrouve l’énergie, l’énergie positive. J’arrive au ravito du 9ème kilomètre et là plus question d’abandonner. Je sais que je ne performerai pas sur cette course mais je suis là et je compte bien prendre du plaisir alors c’est reparti pour les 21kms suivants.
Après 6h00 de montées, de descentes, de joie, de ras le bol, de quasi gamelles, je franchis enfin cette ligne d’arrivée où m’attend bien évidemment ma coéquipière de choc qui elle a tout explosé et Bernard Ansalem (si si !!!!).
Il fait faim après ces 30kms, le repas mystère d’après course nous a conduit au resto de l’hôtel où le hasard a fait que nous y avons retrouvé les organisateurs de la course, les membres de la FFA.
Tous ensembles, nous avons dîné, ris, partagés les moments de ce trail…. (Merci Max et à l’année prochaine à Nice) C’était génial.
Dimanche après une grasse mat’ bien méritée ce fût le plouf niçois (nos cuisses avaient besoin de détente) avant de nous envoler pour la capitale avec déjà les contacts de pris pour le championnat jurassien 2017. A faire ou refaire….
Le lièvre :
Céline a déjà bien résumé notre week-end. Tout comme Céline, je me suis fait une frayeur au départ, le cardio étant vite passé au rouge. Maintenant si on réfléchit un peu, ce qui n’est pas du tout le cas un jour de course… on est parties sans échauffement et la première montée est vite arrivée !
Après avoir lâché ma coéquipière que j’espérais récupérer quelques kilomètres plus loin, je me suis concentrée sur la course avec ses montées et ses descentes interminables et de la caillasse, de la caillasse, tout plein de caillasse partout ! Après le ravito du 9ème km, nous avons eu une partie roulante et là je me suis dit « chouette, je vais pouvoir avancer ». Sauf que quelques km plus loin, on a retrouvé la montée et les cailloux. Alors je me suis dit « Pas grave, je me referai en descente », et là, surprise, on en a eu des descentes à perte de vue mais jonchées de cailloux donc impossible de dévaler sans risquer de se fracasser (en tous les cas pour moi qui ne suis pas une experte). Comme d’hab au 25ème km sur le trail, j’ai commencé à en avoir marre mais il ne restait « que » 5 km et il n’était pas question de s’arrêter si près du but (C’est quoi 1 heure de course après 4h45 d’effort ?!). Au bout de 5h45, la délivrance, la satisfaction personnelle d’être arrivée au bout entière malgré la difficulté technique du parcours. Contrairement à Céline, j’ai eu la chance de pouvoir bien me préparer malgré un arrêt forcé de 10 jours pour varicelle ! En résumé, comme d’hab, ce fut dur mais on y retourne à chaque fois, c’est donc qu’on aime ça (un peu barrées les filles vous direz-vous. Ben pas faux mais on assume). Ce fut un super weekend avec de beaux moments de partage et de belles rencontres comme nous les aimons avec Céline.