Un bon petit dimanche, entre 8h et 22h, à 921km pour moi ce week-end ! 900 en train et 21 pour rallier Montbéliard à Belfort dans le cadre des championnats de France de semi marathon sous les couleurs de l'USMM.
Le semi du Lion je ne connaissais pas mais apparemment c'est une institution locale, 30 ans d'âge, 3 fois support des championnats de France et une organisation au petits oignons. Chaque année on change de sens, histoire de varier les plaisirs, les années impaires c'est pas de bol c'est le sens de la montée. Bon 40 mètres de dénivelé positif je l'admets ce n'est pas la mort, ramené à vingt et une bornes ce n'est que du 0,19%, une broutille ! Sauf que ... c'est plus compliqué que ça ... Après une semaine frisquette voilà que le soleil revient, et pas qu'un peu : à 14h45, heure du départ, avec 25°, je me serai plus vu en terrasse à siffler une bière qu'à vérifier mes lacets et mon chrono.
Ce qui est cool avec les nationaux c'est qu'il y a de la densité, sauf pour le départ. Déjà il me faut pas loin de dix secondes pour franchir la ligne et ensuite, entouré de coureurs moins rapides, j'ai toutes les peines du monde à m'extirper de la masse en zigzaguant pendant le premier kilomètre. Je pars sur des bases de 3'27 au kilomètre pour envisager moins de 1'h13 à l'arrivée. Dans l'euphorie des premières bornes tout va bien, c'est plat, il n'y pas trop de vent et la foule des grands jours nous encourage. KM3 : 10'20 (ok), KM 5 : 17'20 (un poil en retard). A partir de là la course se durcit : les groupes se dispersent, le vent (de face) se lève un peu, le soleil commence à chauffer les oreilles et surtout ce n'est plus plat du tout ! Oh pas de montée méchante mais interminable !!! Au dixième (34'50, là les 1h13 je les oublie), il y a un pont sur la voie ferrée qui fait très très mal. Bon an, mal an, je gère pas trop mal, je ne suis pas à la rue et je dépasse beaucoup sans jamais me faire doubler. Jusqu'au 15ème je pense que c'est le plus grand moment de solitude : à la poursuite d'un groupe 100 mètres devant sur une nationale toute droite de 3 kilomètre avec vent de face en légère montée. Un bon truc pour surmonter ça, repenser à d’interminables séances de piste (vous avez déjà fait 2x30' minutes ?). Les 5 derniers kilomètres avant d'entrer dans Belfort, sans être plats, ont au moins le mérite de traverser des villages dans lesquels les locaux nous encouragent (et nous arrosent aussi) avec ferveur. Je passe l'heure à un peu plus de 17 en ayant l'impression de gérer à peu près.
Le dernier kilomètre est génial, comme sur le tour de France des barrières sont disposées au bord de la route et une foule immense nous acclame pour les dernières foulées. Ca y est j'arrive en fin au bout, 1h14'20 et dans le top 50 du championnat de France. Je ne me suis pas mis complètement dans le rouge mais la course aura été éprouvante, d'ailleurs beaucoup de coureurs autours de moi sont du même avis. Je suis globalement plutôt satisfait, je pense que cette performance équivaut à celle de Chessy l'année dernière (1h13'30), de toute façon, pas de gros chronos ont été réalisés aujourd'hui, je suis même devant des gars qui valent entre 1h12 et 1h13. Un petit tour rapide vers les podiums pour voir les champion(ne)s de cet année, une petite bière et, l'heure tournant, retour vers la gare pour à nouveau 4h de train à travers la campagne pour retrouver Paris.
Demain, après cette parenthèse franc-comtoise, retour au charbon, la préparation marathon reprend !
Le semi du Lion je ne connaissais pas mais apparemment c'est une institution locale, 30 ans d'âge, 3 fois support des championnats de France et une organisation au petits oignons. Chaque année on change de sens, histoire de varier les plaisirs, les années impaires c'est pas de bol c'est le sens de la montée. Bon 40 mètres de dénivelé positif je l'admets ce n'est pas la mort, ramené à vingt et une bornes ce n'est que du 0,19%, une broutille ! Sauf que ... c'est plus compliqué que ça ... Après une semaine frisquette voilà que le soleil revient, et pas qu'un peu : à 14h45, heure du départ, avec 25°, je me serai plus vu en terrasse à siffler une bière qu'à vérifier mes lacets et mon chrono.
Ce qui est cool avec les nationaux c'est qu'il y a de la densité, sauf pour le départ. Déjà il me faut pas loin de dix secondes pour franchir la ligne et ensuite, entouré de coureurs moins rapides, j'ai toutes les peines du monde à m'extirper de la masse en zigzaguant pendant le premier kilomètre. Je pars sur des bases de 3'27 au kilomètre pour envisager moins de 1'h13 à l'arrivée. Dans l'euphorie des premières bornes tout va bien, c'est plat, il n'y pas trop de vent et la foule des grands jours nous encourage. KM3 : 10'20 (ok), KM 5 : 17'20 (un poil en retard). A partir de là la course se durcit : les groupes se dispersent, le vent (de face) se lève un peu, le soleil commence à chauffer les oreilles et surtout ce n'est plus plat du tout ! Oh pas de montée méchante mais interminable !!! Au dixième (34'50, là les 1h13 je les oublie), il y a un pont sur la voie ferrée qui fait très très mal. Bon an, mal an, je gère pas trop mal, je ne suis pas à la rue et je dépasse beaucoup sans jamais me faire doubler. Jusqu'au 15ème je pense que c'est le plus grand moment de solitude : à la poursuite d'un groupe 100 mètres devant sur une nationale toute droite de 3 kilomètre avec vent de face en légère montée. Un bon truc pour surmonter ça, repenser à d’interminables séances de piste (vous avez déjà fait 2x30' minutes ?). Les 5 derniers kilomètres avant d'entrer dans Belfort, sans être plats, ont au moins le mérite de traverser des villages dans lesquels les locaux nous encouragent (et nous arrosent aussi) avec ferveur. Je passe l'heure à un peu plus de 17 en ayant l'impression de gérer à peu près.
Le dernier kilomètre est génial, comme sur le tour de France des barrières sont disposées au bord de la route et une foule immense nous acclame pour les dernières foulées. Ca y est j'arrive en fin au bout, 1h14'20 et dans le top 50 du championnat de France. Je ne me suis pas mis complètement dans le rouge mais la course aura été éprouvante, d'ailleurs beaucoup de coureurs autours de moi sont du même avis. Je suis globalement plutôt satisfait, je pense que cette performance équivaut à celle de Chessy l'année dernière (1h13'30), de toute façon, pas de gros chronos ont été réalisés aujourd'hui, je suis même devant des gars qui valent entre 1h12 et 1h13. Un petit tour rapide vers les podiums pour voir les champion(ne)s de cet année, une petite bière et, l'heure tournant, retour vers la gare pour à nouveau 4h de train à travers la campagne pour retrouver Paris.
Demain, après cette parenthèse franc-comtoise, retour au charbon, la préparation marathon reprend !