Pour commencer, il faut que je remercie toutes celles et ceux qui m'ont encouragé tout le long du parcours. Entre ceux (et celles) que je reconnaissais, ceux (et celles) que j'entendais, ceux (et celles) que je connaissais pas, ça fait du monde ! Donc merci à toutes. Je pourrais presque même remercier mon entraineur qui trainait au bord du chemin, mais comme il ne m'a pas donné mon temps de passage, ne m'a pas conseillé sur ma foulée ou ma Fcm, et bien je trouve qu'il n'a pas fait son boulot d'entraineur. Il était planté comme un clou sur le trottoir, avec sa tête d'alcoolique, et il était juste capable de dire "allez". Un peu court non ?
Encore merci pour les encouragements. Ca fait toujours plaisir. Et quand certains (et certaines) me doublent, me reconnaissent, et me disent lire mes conneries sur FB, et bien ça dope le moral.
Non, la journée avait bien commencée. Pas de soucis de réveils, ni de Gatosport. (En fait, pour ne pas risquer de ne pas me réveiller, j'avais pas dormi - ça marche pas mal comme truc). J'ai retrouvé des potes au métro, et zou, direction le marathon. Au moment de l'entrée dans le Sas, on a eu une grosse pensée pour le regretté Didier. L'homme élégant en toutes circonstances, qui courait en souriant, était avec nous.
Top départ et me voila parti, façon fusée interstellaire. La fusée a eu un premier accroc quand j'ai emplafonné une spectatrice qui a décidé de traverser avec sa baguette et son chien. J'ai visé à gauche, elle aussi, à droite, elle aussi .... et Paf ! Une estafilade sur le tibia et un accroc sur le genou plus tard, et j'étais reparti. Je l'ai même pas insultée... Je vieillis.
Bref, je cours et il ne se passe rien de bien palpitant jusqu'à la montée vers Roland Garros, ou la moto de la télé me suit de très très près ! Le caméraman m'annonce : "tu es à l'antenne". J'ai donc décidé de faire un coucou à ma maman et à toutes mes maitresses (par ordre alphabétique, pour ne pas faire de jalouses). J'ai commencé par Abigail, et j'espérais avoir le temps de citer Zoé, mais comme la moto ne m'a suivi que pendant 1500 mètres, je suis resté bloqué à la lettre "C".
Le dernier ravito (celui du 35ème pour moi) se passe bien. Je passe devant la femme d'un de mes adversaires, et je lui demande si son mari est loin devant. Devant son sourire, j'ai compris que j'avais perdu la course. J'ai donc tenté le tout pour le tout, et j'ai relancé l'allure de toutes mes forces. Ca n'a pas duré longtemps... Mes jambes m'ont fait comprendre qu'elles étaient encore en forme, mais qu'il n'y avait plus d'essence. Il me restait 3 gros kilomètres avant la ligne. Je me suis donc trainé jusqu'à la ligne, ou j'ai eu à subir les sarcasmes de mes adversaires de club.
Malgré ça, la bière de fin d'après midi, elle avait vraiment bon goût.
Me reste maintenant à me dégotter un petit Bordeaux pour fêter le record.
Pietri Jean-louis
Résultats des marathons du weekend.
Marathon de Paris
BETTIGNY Franck 3h18min07s
BONDUELLE Pierre 3h43min10s
GUILLOT Frédéric 3h11min06s
JOUFFREY Nadine 4h02min18s
LOMBARD Eric 3h00min14s
LOMBARD Vincent 3h10min20s
LOPEZ José-Luis 2h58min59s
PERRAULT Olivier 3h24min28s
PIETRI Jean-Louis 3h18min40s
VIDAL Laurence 3h32min13s
WHEELER Richard 3h29min21s
Marathon de Cheverny
JACQUET Jean-Jacques 3h44’
Marathon de Vienne
OUJOURA Samir 2h56’55”
Encore merci pour les encouragements. Ca fait toujours plaisir. Et quand certains (et certaines) me doublent, me reconnaissent, et me disent lire mes conneries sur FB, et bien ça dope le moral.
Non, la journée avait bien commencée. Pas de soucis de réveils, ni de Gatosport. (En fait, pour ne pas risquer de ne pas me réveiller, j'avais pas dormi - ça marche pas mal comme truc). J'ai retrouvé des potes au métro, et zou, direction le marathon. Au moment de l'entrée dans le Sas, on a eu une grosse pensée pour le regretté Didier. L'homme élégant en toutes circonstances, qui courait en souriant, était avec nous.
Top départ et me voila parti, façon fusée interstellaire. La fusée a eu un premier accroc quand j'ai emplafonné une spectatrice qui a décidé de traverser avec sa baguette et son chien. J'ai visé à gauche, elle aussi, à droite, elle aussi .... et Paf ! Une estafilade sur le tibia et un accroc sur le genou plus tard, et j'étais reparti. Je l'ai même pas insultée... Je vieillis.
Bref, je cours et il ne se passe rien de bien palpitant jusqu'à la montée vers Roland Garros, ou la moto de la télé me suit de très très près ! Le caméraman m'annonce : "tu es à l'antenne". J'ai donc décidé de faire un coucou à ma maman et à toutes mes maitresses (par ordre alphabétique, pour ne pas faire de jalouses). J'ai commencé par Abigail, et j'espérais avoir le temps de citer Zoé, mais comme la moto ne m'a suivi que pendant 1500 mètres, je suis resté bloqué à la lettre "C".
Le dernier ravito (celui du 35ème pour moi) se passe bien. Je passe devant la femme d'un de mes adversaires, et je lui demande si son mari est loin devant. Devant son sourire, j'ai compris que j'avais perdu la course. J'ai donc tenté le tout pour le tout, et j'ai relancé l'allure de toutes mes forces. Ca n'a pas duré longtemps... Mes jambes m'ont fait comprendre qu'elles étaient encore en forme, mais qu'il n'y avait plus d'essence. Il me restait 3 gros kilomètres avant la ligne. Je me suis donc trainé jusqu'à la ligne, ou j'ai eu à subir les sarcasmes de mes adversaires de club.
Malgré ça, la bière de fin d'après midi, elle avait vraiment bon goût.
Me reste maintenant à me dégotter un petit Bordeaux pour fêter le record.
Pietri Jean-louis
Résultats des marathons du weekend.
Marathon de Paris
BETTIGNY Franck 3h18min07s
BONDUELLE Pierre 3h43min10s
GUILLOT Frédéric 3h11min06s
JOUFFREY Nadine 4h02min18s
LOMBARD Eric 3h00min14s
LOMBARD Vincent 3h10min20s
LOPEZ José-Luis 2h58min59s
PERRAULT Olivier 3h24min28s
PIETRI Jean-Louis 3h18min40s
VIDAL Laurence 3h32min13s
WHEELER Richard 3h29min21s
Marathon de Cheverny
JACQUET Jean-Jacques 3h44’
Marathon de Vienne
OUJOURA Samir 2h56’55”
