Bref, depuis 3 ans, c’est décidé, j’y vais et puis je décide d’une autre course. Et chaque année, l’organisation me relance pour que je vienne à titre gratuit (elle s’occupe des inscriptions pour Paris Versailles, course dont je fais partie en tant qu’organisation.)
En 2012, j’étais inscrit avec un copain et pour des problèmes de transport, nous avions du annuler et nous reporter sur le marathon d’Orléans.
Cette année nouvelle relance et je dis OUI !
Je ne paye pas mon dossard (je verserai la totalité de l’inscription en donnant à une l’association SLA, maladie de Charcot, loi 1901) et je profite des conditions très avantageuses au niveau hôtel où je me retrouve avec tous les coureurs étrangers, CHAUCHAU, la presse,..)
J’y vais donc essentiellement plus le plaisir de participer, sans objectif chronométrique (mon 24 heures couru les 05 et 06 octobre ne permettant pas une préparation.) Disons que 3h45mn m’irait très bien (je suis quand même dans le sas 3h30mn.)
Depuis mon inscription, je pense donc plutôt à passer un agréable WE avec A-Marie et on verra bien.
Tous les voyants sont au vert juste après mon 24 heures, mais certainement en voulant reprendre un peu vite, je me fais une énorme contracture le 14 octobre !! Tant bien que mal je me masse matin et soir, le nœud de la contracture part, j’arrive à courir 8 jours après, mais seulement 5km car je sens que je ne suis pas loin de la récidive, massage à nouveau et test le 27 octobre avec le club dans les bois de Clamart : je stoppe au bout de 8km, n’arrivant même pas à suivre le groupe à 10,5km/h !
La mort dans l’âme, je suis bon pour le WE sans le marathon. Massage à nouveau matin et soir, plus aucun mètre en courant et je broie du noir pendant les 15 jours.
Départ jeudi matin en train et je fais bien attention à ne pas solliciter le mollet, pensant à mettre d’abord le pied gauche quand je descends un trottoir !
Le long WE sous le soleil et une température proche de 20°C se passe entre longues ballades dans le vieux Nice, restaurants sympas copieux et un peu arrosés, repos à l’hôtel,...
La pression est quand même là : je ne crois pas pouvoir aller jusqu’au bout des 42,195km, j’en suis même persuadé. Comment pourrait-il en être autrement ? J’aimerais bien quand même avoir la médaille et le beau sac à dos finisher et pouvoir profiter le plus possible du parcours.
Le départ est à 8 heures. Je me lève à 6h45mn et descend au petit déjeuner à 7h00mn. Œufs brouillés, haricots blancs en sauce, pain avec beurre et gruyère, pain au chocolat, croissant, confiture, café (sans lait),... Autant en profiter, c’est compris dans le prix !
Il fait bon (pas loin de 15°C) et nuageux : le vent fort prévu n’est pas là, c’est toujours cela de gagné.
A-Marie m’accompagne vers le sas, il est 7h30mn. Il y a peu de bénévoles pour vérifier les dossards. Trop tôt pour y rentrer, nous décidons de faire le tour en passant vers le départ qui se trouve à 200 mètres afin de voir Paula RADCLIFFE (que j’ai eu la chance de prendre en photo !) et je rentre enfin dans le sas à 7h55mn ! Je n’ai pas fait 1 mètre en courant depuis 15 jours !
Chaussures Mizuno Wave Precision 13 vertes presque neuves et chaussettes de compression.
Tee shirt Adidas + maillot du club.
Le départ est donné et aucune bousculade. Je passe la ligne de départ toujours en marchant environ 1mn après le coup de pistolet et je commence enfin à trottiner.
Allure 9km/h, qui va monter tout doucement jusqu’à 11,2km/h.
La promenade des Anglais est longue et agréable sans vent. Mais en quittant le bord de mer, je trouve que c’est bien moins sympa. Et pas ou peu d’ambiance !
Passage au 5ème km en 27mn. Je ne prends pas de ravitaillement.
Je surveille mon mollet : tout va bien pour l’instant. Je discute un peu avec un coureur de ma société.
Passage au 10ème km en 54mn52s :
j’aurais au moins tenu ¼ du parcours. Je me ravitaille calmement en prenant banane + eau plate. Je calcule même en combien de temps je pourrais le terminer en marchant tout le temps (d’ailleurs c’est le petit calcul mental qui reviendra régulièrement.) Pour l’instant je suis sur des bases de 4h00mn (le meneur 3h45mn est juste devant.)
Le passage dans Cagnes/Mer est n’est pas très agréable avec un parcours en forme de Z.
Ce n’est pas mieux vers le 18ème km avec à droite la mer, à gauche la voie ferrée et comme le ciel s’est découvert, le vent se lève ! Bon prince, je propose à une coureuse étrangère de la protéger !
Passage au semi en 1h55mn15s : toujours la même allure en essayant d’avoir une foulée la moins contraignante pour le mollet.
Le parcours redevient plus sympa avec la mer, mais le vent semble plus fort. Je monte la principale difficulté en marchant à bonne allure. Ravitaillement tous les 5km.
Passage au 30ème km en 2h48mn40s (en marchant les 12 derniers km, je pourrais faire moins de 5 heures !) en sortant d’Antibes.
Je sais maintenant que je vais terminer mais pas en 4h00mn car je vois arriver le meneur d’allure qui me lâche doucement mais surement (j’ai été tenté un bref instant de m’accrocher à lui). Me reste à ne pas me faire doubler par celui du 4h15mn !
On descend pour retrouver la mer à Juan-les-Pins et on se la prend (la mer) en pleine figure avec le vent qui redouble de violence ! Presque impossible de courir !
Mais il va se calmer au bout de 5km. Ouf.
Le mollet tient toujours. Au 35ème, on longe la route et ce n’est pas du tout sympa. La sortie de Golfe-Juan est agréable, sans vent et la température un peu élevée. J’alterne course (2km) et marche 200 mètres.
Virage à droite au 40ème km et le vent revient ! Une grosse rafale certainement à plus de 100km/h, qui ne permet plus de courir et à peine marcher ! Heureusement, cela ne va durer que 200 mètres.
La fin est longue, sans beaucoup de spectateurs.
Enfin, j’entends le speaker et je passe la ligne d’arrivée ... en courant !
4h13mn57s !
Pas un super chrono mais compte tenu des conditions, je suis hyper heureux d’avoir pu aller jusqu’au bout. C’était le but.
738/1538 en V2M
4304/6912 au scratch (ne pas tenir compte des chiffres annoncés au niveau nombre de coureurs au départ : il a aussi une course en relai 2 coureurs et 6 coureurs) ! Je dirai environ 7500 inscrits sur le marathon. Dont beaucoup d’étrangers.
De retour sur Paris dimanche soir, j’ai les jambes bien lourdes et douloureuses (en grande partie à cause du manque de préparation.)
Je vais continuer à surveiller le mollet. Et espérer des jours meilleurs. C’est bien parti pour.
En 2012, j’étais inscrit avec un copain et pour des problèmes de transport, nous avions du annuler et nous reporter sur le marathon d’Orléans.
Cette année nouvelle relance et je dis OUI !
Je ne paye pas mon dossard (je verserai la totalité de l’inscription en donnant à une l’association SLA, maladie de Charcot, loi 1901) et je profite des conditions très avantageuses au niveau hôtel où je me retrouve avec tous les coureurs étrangers, CHAUCHAU, la presse,..)
J’y vais donc essentiellement plus le plaisir de participer, sans objectif chronométrique (mon 24 heures couru les 05 et 06 octobre ne permettant pas une préparation.) Disons que 3h45mn m’irait très bien (je suis quand même dans le sas 3h30mn.)
Depuis mon inscription, je pense donc plutôt à passer un agréable WE avec A-Marie et on verra bien.
Tous les voyants sont au vert juste après mon 24 heures, mais certainement en voulant reprendre un peu vite, je me fais une énorme contracture le 14 octobre !! Tant bien que mal je me masse matin et soir, le nœud de la contracture part, j’arrive à courir 8 jours après, mais seulement 5km car je sens que je ne suis pas loin de la récidive, massage à nouveau et test le 27 octobre avec le club dans les bois de Clamart : je stoppe au bout de 8km, n’arrivant même pas à suivre le groupe à 10,5km/h !
La mort dans l’âme, je suis bon pour le WE sans le marathon. Massage à nouveau matin et soir, plus aucun mètre en courant et je broie du noir pendant les 15 jours.
Départ jeudi matin en train et je fais bien attention à ne pas solliciter le mollet, pensant à mettre d’abord le pied gauche quand je descends un trottoir !
Le long WE sous le soleil et une température proche de 20°C se passe entre longues ballades dans le vieux Nice, restaurants sympas copieux et un peu arrosés, repos à l’hôtel,...
La pression est quand même là : je ne crois pas pouvoir aller jusqu’au bout des 42,195km, j’en suis même persuadé. Comment pourrait-il en être autrement ? J’aimerais bien quand même avoir la médaille et le beau sac à dos finisher et pouvoir profiter le plus possible du parcours.
Le départ est à 8 heures. Je me lève à 6h45mn et descend au petit déjeuner à 7h00mn. Œufs brouillés, haricots blancs en sauce, pain avec beurre et gruyère, pain au chocolat, croissant, confiture, café (sans lait),... Autant en profiter, c’est compris dans le prix !
Il fait bon (pas loin de 15°C) et nuageux : le vent fort prévu n’est pas là, c’est toujours cela de gagné.
A-Marie m’accompagne vers le sas, il est 7h30mn. Il y a peu de bénévoles pour vérifier les dossards. Trop tôt pour y rentrer, nous décidons de faire le tour en passant vers le départ qui se trouve à 200 mètres afin de voir Paula RADCLIFFE (que j’ai eu la chance de prendre en photo !) et je rentre enfin dans le sas à 7h55mn ! Je n’ai pas fait 1 mètre en courant depuis 15 jours !
Chaussures Mizuno Wave Precision 13 vertes presque neuves et chaussettes de compression.
Tee shirt Adidas + maillot du club.
Le départ est donné et aucune bousculade. Je passe la ligne de départ toujours en marchant environ 1mn après le coup de pistolet et je commence enfin à trottiner.
Allure 9km/h, qui va monter tout doucement jusqu’à 11,2km/h.
La promenade des Anglais est longue et agréable sans vent. Mais en quittant le bord de mer, je trouve que c’est bien moins sympa. Et pas ou peu d’ambiance !
Passage au 5ème km en 27mn. Je ne prends pas de ravitaillement.
Je surveille mon mollet : tout va bien pour l’instant. Je discute un peu avec un coureur de ma société.
Passage au 10ème km en 54mn52s :
j’aurais au moins tenu ¼ du parcours. Je me ravitaille calmement en prenant banane + eau plate. Je calcule même en combien de temps je pourrais le terminer en marchant tout le temps (d’ailleurs c’est le petit calcul mental qui reviendra régulièrement.) Pour l’instant je suis sur des bases de 4h00mn (le meneur 3h45mn est juste devant.)
Le passage dans Cagnes/Mer est n’est pas très agréable avec un parcours en forme de Z.
Ce n’est pas mieux vers le 18ème km avec à droite la mer, à gauche la voie ferrée et comme le ciel s’est découvert, le vent se lève ! Bon prince, je propose à une coureuse étrangère de la protéger !
Passage au semi en 1h55mn15s : toujours la même allure en essayant d’avoir une foulée la moins contraignante pour le mollet.
Le parcours redevient plus sympa avec la mer, mais le vent semble plus fort. Je monte la principale difficulté en marchant à bonne allure. Ravitaillement tous les 5km.
Passage au 30ème km en 2h48mn40s (en marchant les 12 derniers km, je pourrais faire moins de 5 heures !) en sortant d’Antibes.
Je sais maintenant que je vais terminer mais pas en 4h00mn car je vois arriver le meneur d’allure qui me lâche doucement mais surement (j’ai été tenté un bref instant de m’accrocher à lui). Me reste à ne pas me faire doubler par celui du 4h15mn !
On descend pour retrouver la mer à Juan-les-Pins et on se la prend (la mer) en pleine figure avec le vent qui redouble de violence ! Presque impossible de courir !
Mais il va se calmer au bout de 5km. Ouf.
Le mollet tient toujours. Au 35ème, on longe la route et ce n’est pas du tout sympa. La sortie de Golfe-Juan est agréable, sans vent et la température un peu élevée. J’alterne course (2km) et marche 200 mètres.
Virage à droite au 40ème km et le vent revient ! Une grosse rafale certainement à plus de 100km/h, qui ne permet plus de courir et à peine marcher ! Heureusement, cela ne va durer que 200 mètres.
La fin est longue, sans beaucoup de spectateurs.
Enfin, j’entends le speaker et je passe la ligne d’arrivée ... en courant !
4h13mn57s !
Pas un super chrono mais compte tenu des conditions, je suis hyper heureux d’avoir pu aller jusqu’au bout. C’était le but.
738/1538 en V2M
4304/6912 au scratch (ne pas tenir compte des chiffres annoncés au niveau nombre de coureurs au départ : il a aussi une course en relai 2 coureurs et 6 coureurs) ! Je dirai environ 7500 inscrits sur le marathon. Dont beaucoup d’étrangers.
De retour sur Paris dimanche soir, j’ai les jambes bien lourdes et douloureuses (en grande partie à cause du manque de préparation.)
Je vais continuer à surveiller le mollet. Et espérer des jours meilleurs. C’est bien parti pour.